Le courant du Futur accuse Corm de promotions illégales
Le Courant du Futur s’est déchaîné, dans un communiqué, contre le régime et le CPL, désignant par «le mandat de l’enfer», le sexennat du président Michel Aoun. Il a accusé celui-ci de «profiter du temps qui reste avant la fin de son mandat pour n’en faire qu’à sa tête au niveau des institutions, en imposant des nominations et des promotions qui bénéficient à ses partisans, loin des critères de la compétence, de la priorité et de l’ancienneté, mais sur base d’un discours confessionnel détestable».

Le parti de Saad Hariri faisait référence à un train de promotions effectuées au ministère des Télécommunications, dont ont bénéficié, selon lui, des partisans du CPL à l’initiative du ministre sortant, Johnny Corm. «Il est étonnant que le ministre Johnny Corm adhère à l’agenda du «mandat de l’enfer» et se mette à son service sur une base communautaire et raciste, à travers certains conseillers et proches (de ce mandat) qui exercent tous genres de menaces, de pressions et d’intimidations contre le directeur général Salem Itani pour l’obliger à réaliser leurs demandes, contrairement aux lois en vigueur», a dénoncé le Futur, se disant également «surpris par le silence de l’opposition face à ces agissements». Il a reproché à celle-ci de «permettre à travers son silence que le ministère des Télécommunications devienne un protectorat politique et la propriété de certains proches, parmi les parents et les conseillers (du mandat), qui foulent au pied les lois et portent un coup à l’équilibre communautaire en vigueur».


«Dans les détails, a poursuivi le Courant du Futur, le ministre Corm a outrepassé le directeur général et pris contact avec le directeur des affaires des employés pour obtenir que cinq partisans du CPL soient promus, avec des salaires faramineux qui se chiffrent en milliers de dollars et des prérogatives qui leur permettent de contrôler MTC Touch». Il a dévoilé les noms et les titres des cinq employés: Dany Aad (directeur), Rania Abboud (directrice supérieure), Rita Bcharraoui (directrice), Maricella Dagher (directrice) et Nibal Salamé (directrice).

Le Courant du futur en a appelé à la présidence du Conseil, lui demandant «d’intervenir sans tarder pour mettre fin à cette mascarade».
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