Le conseil islamique chérié a tenu samedi une réunion ordinaire à Dar el-Fatwa sous la présidence du mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane, afin de passer en revue les développements en cours concernant l’échéance présidentielle et les démarches visant à former un nouveau gouvernement.
Le communiqué publié à l’issue de la réunion dénonce, d’emblée, «un phénomène non conforme aux normes et qui consiste à court-circuiter la question de l’élection d’un nouveau président de la République pour se concentrer sur un problème artificiel axé sur la formation d’un nouveau gouvernement ou le remaniement du gouvernement actuel présidé par le président Najib Mikati. Le conseil chérié souligne que le Liban a besoin d’un nouveau président de la République, plus particulièrement après les positions portant atteinte à l’esprit de la Constitution libanaise, à l’accord de Taëf et à la formule de vivre-ensemble».
«Le Liban a besoin d’un nouveau président qui respecterait son serment constitutionnel, souligne le communiqué du Conseil chérié. Ce qui se produit au stade actuel est un court-circuitage de ces valeurs et principes, tantôt en remettant en question la légalité du gouvernement actuel, et tantôt en soulevant le slogan de la représentativité confessionnelle et sectaire».
Et d’ajouter: «Les instances constitutionnelles au Liban ont montré que ces positions qui font obstruction de manière préméditée à l’action du gouvernement et à l’élection présidentielle dans les délais constituent une violation de la Constitution et de l’accord de Taëf. Le conseil chérié appelle au respect des textes constitutionnels. Il met en garde contre le fait que le non-respect de ces textes ne peut aboutir qu’à un surcroît de difficultés et de troubles qui ne peuvent que précipiter le Liban dans l’abîme».
Après avoir lancé un appel à l’unité des rangs, le Conseil chérié a relevé que la formule ministérielle présentée par le Premier ministre désigné au président de la République est «le fruit de concertations et de contacts entrepris par le président Najib Mikati avec les factions politiques et tous les blocs parlementaires afin de former le gouvernement, premier pas sur la voie de la sauvegarde du pays». «Le conseil chérié réaffirme son appui au président Mikati dans ses efforts visant à former le gouvernement», ajoute le communiqué.
Et de poursuivre: «Le Conseil chérié souligne son attachement aux prérogatives du chef du gouvernement dans l’exercice de ses fonctions telles que définies dans la Constitution et l’accord de Taëf, notamment pour ce qui a trait à la formation du gouvernement. Il n’est pas concevable, quels que soient le prétexte invoqué ou les intérêts sectaires, de porter atteinte à ces prérogatives car cela porterait préjudice au Liban et au vivre-ensemble».
Après avoir déploré la passivité de l’Etat face à la profonde crise socio-économique qui frappe la population, le Conseil chérié a abordé la situation des réfugiés syriens établis au Liban, soulignant qu’il s’agit là d’une «affaire libanaise, arabe et internationale qui nécessite un surcroît d’efforts pour mettre un terme au drame que subit le Liban».
En conclusion, le Conseil chérié a stigmatisé les attaques contre l’Arabie Saoudite et les pays du Conseil de coopération du Golfe, dénonçant dans ce cadre les récentes menaces proférées contre l’ambassade saoudienne et appelant le souverain saoudien, le prince héritier et les pays du Golfe à «ne pas abandonner le Liban».
Le communiqué publié à l’issue de la réunion dénonce, d’emblée, «un phénomène non conforme aux normes et qui consiste à court-circuiter la question de l’élection d’un nouveau président de la République pour se concentrer sur un problème artificiel axé sur la formation d’un nouveau gouvernement ou le remaniement du gouvernement actuel présidé par le président Najib Mikati. Le conseil chérié souligne que le Liban a besoin d’un nouveau président de la République, plus particulièrement après les positions portant atteinte à l’esprit de la Constitution libanaise, à l’accord de Taëf et à la formule de vivre-ensemble».
«Le Liban a besoin d’un nouveau président qui respecterait son serment constitutionnel, souligne le communiqué du Conseil chérié. Ce qui se produit au stade actuel est un court-circuitage de ces valeurs et principes, tantôt en remettant en question la légalité du gouvernement actuel, et tantôt en soulevant le slogan de la représentativité confessionnelle et sectaire».
Et d’ajouter: «Les instances constitutionnelles au Liban ont montré que ces positions qui font obstruction de manière préméditée à l’action du gouvernement et à l’élection présidentielle dans les délais constituent une violation de la Constitution et de l’accord de Taëf. Le conseil chérié appelle au respect des textes constitutionnels. Il met en garde contre le fait que le non-respect de ces textes ne peut aboutir qu’à un surcroît de difficultés et de troubles qui ne peuvent que précipiter le Liban dans l’abîme».
Après avoir lancé un appel à l’unité des rangs, le Conseil chérié a relevé que la formule ministérielle présentée par le Premier ministre désigné au président de la République est «le fruit de concertations et de contacts entrepris par le président Najib Mikati avec les factions politiques et tous les blocs parlementaires afin de former le gouvernement, premier pas sur la voie de la sauvegarde du pays». «Le conseil chérié réaffirme son appui au président Mikati dans ses efforts visant à former le gouvernement», ajoute le communiqué.
Et de poursuivre: «Le Conseil chérié souligne son attachement aux prérogatives du chef du gouvernement dans l’exercice de ses fonctions telles que définies dans la Constitution et l’accord de Taëf, notamment pour ce qui a trait à la formation du gouvernement. Il n’est pas concevable, quels que soient le prétexte invoqué ou les intérêts sectaires, de porter atteinte à ces prérogatives car cela porterait préjudice au Liban et au vivre-ensemble».
Après avoir déploré la passivité de l’Etat face à la profonde crise socio-économique qui frappe la population, le Conseil chérié a abordé la situation des réfugiés syriens établis au Liban, soulignant qu’il s’agit là d’une «affaire libanaise, arabe et internationale qui nécessite un surcroît d’efforts pour mettre un terme au drame que subit le Liban».
En conclusion, le Conseil chérié a stigmatisé les attaques contre l’Arabie Saoudite et les pays du Conseil de coopération du Golfe, dénonçant dans ce cadre les récentes menaces proférées contre l’ambassade saoudienne et appelant le souverain saoudien, le prince héritier et les pays du Golfe à «ne pas abandonner le Liban».
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