Sauvés in extrémis par les autorités grecques après trois jours passés en mer au large des côtes européennes, entre la Grèce et l'Italie, sans eau et sans nourriture, les 57 migrants libanais de Bebnine, caza du Akkar, ne sont pas tous arrivés sains et saufs sur la terre ferme. Une petite fille syrienne de 4 ans, Loujain Nassif, n’a pas survécu. Elle est décédée dans l’ambulance qui la transportait à l’hôpital. Sa mère se trouve dans état critique. Les autres ont été admis dans un hôpital où ils effectuent des examens médicaux sous la supervision des autorités sécuritaires. Leurs proches ont pu entrer en contact avec eux.
Les migrants, dont quelques Syriens, avaient pris le large le samedi 27 août sur une embarcation de fortune depuis Tripoli. Une semaine plus tard, le samedi 3 septembre, leur embarcation était tombée en panne au large de Malte. Le capitaine, d’origine syrienne, avait pris la fuite avec le canot de sauvetage, les laissant à leur triste sort. Malgré les appels au sauvetage, ce n’est que dans la nuit de mardi à mercredi qu’ils ont pu être sauvés.
Mardi, une cinquantaine d’habitants du village, à court d’informations de leurs proches, avaient crié leur colère dans la rue, coupant pendant quelque temps, la route menant de Abdé à Tripoli.
Les migrants, dont quelques Syriens, avaient pris le large le samedi 27 août sur une embarcation de fortune depuis Tripoli. Une semaine plus tard, le samedi 3 septembre, leur embarcation était tombée en panne au large de Malte. Le capitaine, d’origine syrienne, avait pris la fuite avec le canot de sauvetage, les laissant à leur triste sort. Malgré les appels au sauvetage, ce n’est que dans la nuit de mardi à mercredi qu’ils ont pu être sauvés.
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