PARIS : "Relance, puissance, appartenance" : Emmanuel Macron a ainsi décrit lundi soir les trois axes de la présidence française de l'UE, lors d'un débat pour les 25 ans de l'institut Jacques Delors, avant sa conférence de presse sur ce sujet jeudi.
Après avoir cité "la nécessité de relance en réponse à la crise", le chef de l'Etat a longuement défendu "la nécessité d'assumer cette Europe et de la dire toujours nôtre", en soulignant que "ce sentiment d'appartenance s'est étiolé" en France comme dans d'autres pays de l'UE.
"Nul ignore le débat public dans notre pays en ce moment", a-t-il poursuivi devant les membres de l'institut réunis à l'Odéon-Théâtre de l'Europe, "quand les choses deviennent difficiles, on dit c'est la faute de l'Europe".
Quant à la nécessité de "puissance", il a appelé à consolider "une Europe qui pourra faire ses propres choix, militaires, technologiques, culturels, de valeurs". "Nous avons des débats provinciaux, là où les vrais sujets sont de savoir ce que nous voulons devenir par rapport au modèle chinois, au modèle américain".
La vaccination des Européens est le meilleur exemple de l'efficacité de l'Europe, a-t-il martelé.
"Soyez nationalistes, vous Hongrois, soyez nationalistes polonais ou français, vous ne seriez pas vaccinés, ou imparfaitement. Peut-être que vous auriez eu vos amis russes pour vous donner le (vaccin) Spoutnik qui n'est toujours pas homologué par l'OMS ? Bon courage !", a-t-il ironisé. "Vous n'êtes vaccinés avec les meilleurs vaccins au monde que parce que vous êtes Européens."
En revanche, "l'Europe qui vient expliquer aux gens ce que devraient être les mots à dire ou ne pas dire n'est pas une Europe à laquelle j'adhère totalement, c'est un peu n'importe quoi", a-t-il lancé, et cela "nourrit un sentiment de désagrégation" des cultures européennes.
Une allusion à un projet de consignes pour les fonctionnaires européens leur recommandant de bannir des expression comme "période de Noël" ou "Mesdames et Messieurs" au profit de termes neutres. La Commission a renoncé après un début de polémique.
AFP
Après avoir cité "la nécessité de relance en réponse à la crise", le chef de l'Etat a longuement défendu "la nécessité d'assumer cette Europe et de la dire toujours nôtre", en soulignant que "ce sentiment d'appartenance s'est étiolé" en France comme dans d'autres pays de l'UE.
"Nul ignore le débat public dans notre pays en ce moment", a-t-il poursuivi devant les membres de l'institut réunis à l'Odéon-Théâtre de l'Europe, "quand les choses deviennent difficiles, on dit c'est la faute de l'Europe".
Quant à la nécessité de "puissance", il a appelé à consolider "une Europe qui pourra faire ses propres choix, militaires, technologiques, culturels, de valeurs". "Nous avons des débats provinciaux, là où les vrais sujets sont de savoir ce que nous voulons devenir par rapport au modèle chinois, au modèle américain".
La vaccination des Européens est le meilleur exemple de l'efficacité de l'Europe, a-t-il martelé.
"Soyez nationalistes, vous Hongrois, soyez nationalistes polonais ou français, vous ne seriez pas vaccinés, ou imparfaitement. Peut-être que vous auriez eu vos amis russes pour vous donner le (vaccin) Spoutnik qui n'est toujours pas homologué par l'OMS ? Bon courage !", a-t-il ironisé. "Vous n'êtes vaccinés avec les meilleurs vaccins au monde que parce que vous êtes Européens."
En revanche, "l'Europe qui vient expliquer aux gens ce que devraient être les mots à dire ou ne pas dire n'est pas une Europe à laquelle j'adhère totalement, c'est un peu n'importe quoi", a-t-il lancé, et cela "nourrit un sentiment de désagrégation" des cultures européennes.
Une allusion à un projet de consignes pour les fonctionnaires européens leur recommandant de bannir des expression comme "période de Noël" ou "Mesdames et Messieurs" au profit de termes neutres. La Commission a renoncé après un début de polémique.
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