L'un des fondateurs du Conseil national pour la levée de l’occupation iranienne, Farès Souhaid, a affirmé dimanche matin que "Sleiman Frangié a malheureusement accordé la priorité à sa relation avec le Hezbollah et cela fait de lui le candidat du camp iranien" (pour la présidence de la République).
Dans un entretien accordé à la chaine télévisée LBCI, l’ancien député de Jbeil a souligné le sérieux de la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, "qui s’est imposé comme candidat, mais plusieurs obstacles difficiles se dressent sur sa route". M. Souhais a affirmé en outre que "si le camp adverse s’unit, il peut empêcher son élection".
Toujours au sujet de la présidentielle, Farès Souhaid s’est félicité des candidatures de Tracy Chamoun et May Rihani, mais il a précisé que « l’ampleur de la tragédie que nous vivons a besoin de quelqu’un qui dirige le pays avec un esprit conforme aux fondements du vivre-ensemble". M. Souhaid a également affirmé que l’Arabie saoudite et la France s’intéressent à ce dossier, et que Paris "considère qu’il peut l’influencer". Et d’ajouter : " Il n’est pas vrai que nous sommes capables nous seuls d’élire un président parce que l’Iran et le Hezbollah exercent des pressions sur ce dossier."
Concernant la délimitation des frontières entre le Liban et Israël, le porte-parole du Rassemblement de Saydet el-Jabam a considéré que, si elle était délimitée, "cela voudrait dire que nous commençons un accord de coopération économique avec Israël". Et d’ajouter : "À mon avis, l’administration américaine actuelle n’a pas vraiment l’intention de confronter l’Iran et je crains que non seulement nous, mais aussi la Syrie et l’Irak, soyons victimes d’un marché irano-américain qui peut être conclu à tout moment. Il y a une occupation iranienne claire dans la région et il n’y a pas de véritable initiative arabe fondée sur une initiative libanaise, syrienne et irakienne qui souhaite contrer cette occupation."
En réponse à une question sur ses relations avec le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, Farès Souhaid a affirmé qu’elles sont « bonnes au niveau politique" mais qu’ils ne se sont pas vu depuis 2016, soit l’année de l’accord de Maarab entre Samir Geaga et Michel Aoun. "Je suis complètement en accord avec son combat contre les armes du Hezbollah" a précisé l’ancien député, soulignant la légitimité nationale de Geagea et ses relations excellentes avec le royaume saoudien.
En ce qui concerne la situation de la communauté sunnite au Liban, il a déclaré que "sa remobilisation sur la scène politique au Liban est liée à la mobilisation de la communauté sunnite dans la région, ce qui est une responsabilité arabe".
Enfin, au sujet de la présence des réfugiés syriens au Liban, Farès Souhaid a souligné que la peur des Libanais envers "les réfugiés syriens est justifiée", affirmant être favorable à leur retour en Syrie parce que "ce sont un fardeau pour le pays".
Dans un entretien accordé à la chaine télévisée LBCI, l’ancien député de Jbeil a souligné le sérieux de la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, "qui s’est imposé comme candidat, mais plusieurs obstacles difficiles se dressent sur sa route". M. Souhais a affirmé en outre que "si le camp adverse s’unit, il peut empêcher son élection".
Toujours au sujet de la présidentielle, Farès Souhaid s’est félicité des candidatures de Tracy Chamoun et May Rihani, mais il a précisé que « l’ampleur de la tragédie que nous vivons a besoin de quelqu’un qui dirige le pays avec un esprit conforme aux fondements du vivre-ensemble". M. Souhaid a également affirmé que l’Arabie saoudite et la France s’intéressent à ce dossier, et que Paris "considère qu’il peut l’influencer". Et d’ajouter : " Il n’est pas vrai que nous sommes capables nous seuls d’élire un président parce que l’Iran et le Hezbollah exercent des pressions sur ce dossier."
Concernant la délimitation des frontières entre le Liban et Israël, le porte-parole du Rassemblement de Saydet el-Jabam a considéré que, si elle était délimitée, "cela voudrait dire que nous commençons un accord de coopération économique avec Israël". Et d’ajouter : "À mon avis, l’administration américaine actuelle n’a pas vraiment l’intention de confronter l’Iran et je crains que non seulement nous, mais aussi la Syrie et l’Irak, soyons victimes d’un marché irano-américain qui peut être conclu à tout moment. Il y a une occupation iranienne claire dans la région et il n’y a pas de véritable initiative arabe fondée sur une initiative libanaise, syrienne et irakienne qui souhaite contrer cette occupation."
En réponse à une question sur ses relations avec le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, Farès Souhaid a affirmé qu’elles sont « bonnes au niveau politique" mais qu’ils ne se sont pas vu depuis 2016, soit l’année de l’accord de Maarab entre Samir Geaga et Michel Aoun. "Je suis complètement en accord avec son combat contre les armes du Hezbollah" a précisé l’ancien député, soulignant la légitimité nationale de Geagea et ses relations excellentes avec le royaume saoudien.
En ce qui concerne la situation de la communauté sunnite au Liban, il a déclaré que "sa remobilisation sur la scène politique au Liban est liée à la mobilisation de la communauté sunnite dans la région, ce qui est une responsabilité arabe".
Enfin, au sujet de la présence des réfugiés syriens au Liban, Farès Souhaid a souligné que la peur des Libanais envers "les réfugiés syriens est justifiée", affirmant être favorable à leur retour en Syrie parce que "ce sont un fardeau pour le pays".
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