Le bureau politique du mouvement Amal s’oppose à la "modification" de la mission de la Finul par la résolution 2560 du Conseil de sécurité de l’Onu. Dans un communiqué, le mouvement présidé par le chef du Parlement Nabih Berry considère que le "mandat a été déformé" du moment où les Casques bleus n’ont plus besoin de coordonner avec l’armée libanaise avant de patrouiller au Liban-Sud. Or, la résolution 1701 votée le 11 août 2006 autorisait déjà la liberté de mouvement des troupes onusiennes sans concertation avec l’armée libanaise. De plus, le porte-parole de la Finul au Liban, Andrea Tenenti, assurait vendredi à Ici Beyrouth que "leurs missions de coordination se mènent toujours en coordination avec les Forces armées libanaises" et que "cela n’a toujours pas changé".
Par ce communiqué, le mouvement Amal se joint au Hezbollah et à l’axe de la moumanaa dans sa diatribe contre la mission des Casques bleus alors que le dossier de la délimitation des frontières maritimes reste en suspens et que le secrétaire général du Hezbollah a menacé Israël de représailles en cas d’extraction du pétrole du champ de Karish. Amal a tout de même " renouvelé son engagement à l’égard de la position commune du Liban sur la délimitation des frontières maritimes, insistant sur l’accord-cadre et les négociations indirectes".
Le mouvement Amal a également appelé dans son communiqué de "réagir positivement à l’initiative iranienne de construire des centrales électriques à Beyrouth et au Liban-Sud", considérant "que ce serait une première étape pour sortir le Liban de l’obscurité en profitant du don iranien de carburants". Le ministre de l’Energie avait annoncé que "ce don est fait à l’initiative de Hassan Nasrallah (secrétaire général du Hezbollah), suite à une proposition émise dans ce sens par (le chef du Courant patriotique libre) Gebran Bassil" devant une délégation iranienne menée par l’ambassadeur Mojtaba Amani.
Jusqu’à présent, le Premier ministre sortant Mikati hésite toujours à répondre à cette proposition, et ce, pour diverses raisons, dont certaines revêtent un caractère politique, liées notamment aux sanctions et aux relations avec les pays du Golfe. Alors que d’autres sont d’ordre technique, dans le sens où le Premier ministre désigné préfèrerait une source qui assurerait la pérennité de l’approvisionnement du Liban en fioul. Walid Fayad a indiqué la semaine dernière qu’une délégation technique devrait se rendre à Téhéran prochainement.
Par ailleurs, le mouvement de Nabih Berry a souligné "la nécessité de former un gouvernement, malgré les contraintes de temps" avant la fin du mandat présidentiel qui se termine le 31 octobre prochain. Il a par ailleurs critiqué ceux "qui parlent déjà de vide constitutionnel au lieu de rechercher des solutions à l’impasse politique qui menace les institutions". Enfin, il a insisté sur le besoin d’une "discussion sérieuse concernant le projet de budget" qui doit être débattu les 14, 15 et 16 septembre au Parlement.
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