La gouvernance environnementale a été mardi au centre d’une conférence organisée par 100% Liban, l’Observatoire de la fonction publique (OFP) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et le ministère de l’Environnement. La rencontre avait pour objectif de discuter d'un plan d’action déjà élaboré, fruit d’une série de rencontres sur ce sujet organisées par l’OFP et les Nations unies de février à avril 2022.
Intitulé Gouvernance environnementale au Liban: défis et opportunités, le plan d’action repose sur trois axes principaux: un état des lieux, des recommandations pour la développer et des suggestions pour un plan de relance économique pour une gouvernance environnementale globale.
Durant la rencontre, les différents problèmes du secteur environnemental libanais ont été exposés et des solutions issues du plan d’action et des propositions du public ont été discutées, notamment la restructuration du ministère de l’Environnement, la gestion des déchets et l’anticipation des problèmes liés à l’utilisation de l’énergie solaire, surtout le traitement des batteries usagées. «Nous avons besoin d'experts afin de mieux travailler dans le cadre législatif, explique la députée Halimé Kaakour. Il y a une semaine, nous avons débattu du projet de budget, alors que la copie du document nous a été remise deux jours avant la tenue de la séance parlementaire, et ce sans même avoir reçu les politiques publiques correspondantes. Il faut mettre en place des politiques publiques et des feuilles de route selon lesquelles nous définirons un budget qui pourrait ensuite être revu par le Parlement et pas l’inverse. Il est capital d’organiser des comités de santé, d’éducation, des droits de l’homme, de lutte contre la corruption… pour mieux comprendre et agir.»
«De telles initiatives sont d’une grande importance, souligne pour sa part le secrétaire général des écoles catholiques au Liban, le père Youssef Nasr. Je suis sûr que la majorité des écoles ne sont même pas au courant des Objectifs de développement durable des Nations unies. Il faudrait donc que touts les établissements intègrent ces objectifs à leurs programmes pour sensibiliser les gens dès leur jeunesse. C’est dans cet esprit que nous avons revu notre vision de l’éducation et du développement de nos écoles.»
Intitulé Gouvernance environnementale au Liban: défis et opportunités, le plan d’action repose sur trois axes principaux: un état des lieux, des recommandations pour la développer et des suggestions pour un plan de relance économique pour une gouvernance environnementale globale.
Durant la rencontre, les différents problèmes du secteur environnemental libanais ont été exposés et des solutions issues du plan d’action et des propositions du public ont été discutées, notamment la restructuration du ministère de l’Environnement, la gestion des déchets et l’anticipation des problèmes liés à l’utilisation de l’énergie solaire, surtout le traitement des batteries usagées. «Nous avons besoin d'experts afin de mieux travailler dans le cadre législatif, explique la députée Halimé Kaakour. Il y a une semaine, nous avons débattu du projet de budget, alors que la copie du document nous a été remise deux jours avant la tenue de la séance parlementaire, et ce sans même avoir reçu les politiques publiques correspondantes. Il faut mettre en place des politiques publiques et des feuilles de route selon lesquelles nous définirons un budget qui pourrait ensuite être revu par le Parlement et pas l’inverse. Il est capital d’organiser des comités de santé, d’éducation, des droits de l’homme, de lutte contre la corruption… pour mieux comprendre et agir.»
«De telles initiatives sont d’une grande importance, souligne pour sa part le secrétaire général des écoles catholiques au Liban, le père Youssef Nasr. Je suis sûr que la majorité des écoles ne sont même pas au courant des Objectifs de développement durable des Nations unies. Il faudrait donc que touts les établissements intègrent ces objectifs à leurs programmes pour sensibiliser les gens dès leur jeunesse. C’est dans cet esprit que nous avons revu notre vision de l’éducation et du développement de nos écoles.»
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