©Kylian Mbappé et ses coéquipiers vont tenter de faire mieux qu’au match aller face au Danemark. AFP
Malgré les blessés, les Bleus entendent souffler sur les braises d'une flamme retrouvée et décrocher leur maintien en Ligue des nations pour l'ultime sortie avant le Mondial, dimanche (21h45, Beyrouth) au Danemark, un rival coriace qu'ils recroiseront dans deux mois à Doha.
A Copenhague, les champions du monde français ont une image à soigner, un statut à faire respecter et une indigne relégation en deuxième division à éviter dans cette compétition amicale.
Pour s'épargner des tourments, ils doivent battre les Rouge et Blanc dans un Parken à guichets fermés (36.000 spectateurs), près de cinq mois après avoir failli à Saint-Denis (défaite 2-1). Sinon, il faudra croiser les doigts pour que l'Autriche ne gagne pas contre la Croatie au même moment.
Le faux-pas contre la bande de Christian Eriksen, début juin, avait lancé un rassemblement laborieux, sans aucune victoire et avec des individualités en difficulté. La rentrée de septembre s'est montrée plus emballante avec un succès tardif mais incontestable jeudi face aux Autrichiens (2-0).
"Le fait qu'il n'y ait pas non plus un climat d'euphorie nous permet d'avoir eu cette réaction (contre l'Autriche), cette solidarité, cette force collective. Il faut continuer là-dessus", a plaidé Raphaël Varane, capitaine en l'absence de Hugo Lloris.
"Carte à jouer"
Le curseur collectif s'est nettement déplacé vers le haut, à la faveur d'une performance solide des cadres Varane et Kylian Mbappé, de l'éternel revenant Olivier Giroud et des nouveaux Benoît Badiashile et Youssouf Fofana.
Fofana, en particulier, n'a montré aucune appréhension et a affiché une solidité certaine, ainsi qu'une complémentarité bienvenue avec Tchouaméni, son ancien partenaire au milieu de terrain à Monaco.
"Le coach nous a dit qu'on avait déjà joué ensemble et qu'il attendait simplement ce double pivot, un milieu qui monte et l'autre qui reste pour l'équilibre. On l'a fait de nombreuses fois avec Aurélien donc c'est assez naturel", a commenté le milieu de 23 ans.
Le Monégasque fait partie des joueurs peu capés ayant une "carte à jouer" sur ce stage, comme il le reconnaît volontiers. "C'est pas stupide du tout" de penser au Mondial, mais "je vois déjà la perspective de dimanche, il faudra aller gagner à Copenhague", a-t-il prudemment avancé.
Le milieu récupérateur espère s'incruster dans le paysage tricolore et balayer les raisons de son arrivée, liée aux absences de Paul Pogba et N'Golo Kanté.
Deschamps n'a jamais eu autant de blessés à déplorer: Lloris, Presnel Kimpembe, les frères Theo et Lucas Hernandez, Kingsley Coman et Karim Benzema... Et la foudre s'est aussi abattue jeudi sur Jules Koundé (cuisse), forfait dimanche comme Mike Maignan (mollet) qui a été remplacé par Steve Mandanda.
Dembélé incertain
Ousmane Dembélé, gêné à un mollet, s'est entraîné à part samedi et demeure incertain.
Le sélectionneur a promis "des changements", sans plus d'indications.
Les novices (Badiashile, Fofana, Randal Kolo Muani...) ou revenants de septembre (Ferland Mendy, Eduardo Camavinga) voudront se montrer, avec l'espoir d'arracher une place dans la liste pour le Mondial, attendue dans la semaine du 7 au 13 novembre.
Olivier Giroud est aussi dans les starting-blocks, même si Deschamps souffle le chaud et le froid autour de l'attaquant de bientôt 36 ans. Avant de rêver au Mondial, l'avant-centre de l'AC Milan vise le record de Thierry Henry (51 buts), qu'il approche de deux unités.
A Copenhague, le choc s'annonce tendu. "Il y a une force collective qui se dégage de cette équipe, avec beaucoup d'agressivité. Elle est là, devant son public, avec la possibilité d'être qualifié pour le +Final 4+", a prévenu Deschamps.
"Bien sûr, nous avons du respect pour les champions du monde, mais nous avons montré que, dans un bon jour, nous pouvons les battre", a déclaré Kasper Hjulmand, le sélectionneur du Danemark, demi-finaliste surprise du dernier Euro.
Après le round d'observation de dimanche, les deux équipes se retrouveront le 26 novembre à Doha pour leur deuxième match du Mondial.
A Copenhague, les champions du monde français ont une image à soigner, un statut à faire respecter et une indigne relégation en deuxième division à éviter dans cette compétition amicale.
Pour s'épargner des tourments, ils doivent battre les Rouge et Blanc dans un Parken à guichets fermés (36.000 spectateurs), près de cinq mois après avoir failli à Saint-Denis (défaite 2-1). Sinon, il faudra croiser les doigts pour que l'Autriche ne gagne pas contre la Croatie au même moment.
Le faux-pas contre la bande de Christian Eriksen, début juin, avait lancé un rassemblement laborieux, sans aucune victoire et avec des individualités en difficulté. La rentrée de septembre s'est montrée plus emballante avec un succès tardif mais incontestable jeudi face aux Autrichiens (2-0).
"Le fait qu'il n'y ait pas non plus un climat d'euphorie nous permet d'avoir eu cette réaction (contre l'Autriche), cette solidarité, cette force collective. Il faut continuer là-dessus", a plaidé Raphaël Varane, capitaine en l'absence de Hugo Lloris.
"Carte à jouer"
Le curseur collectif s'est nettement déplacé vers le haut, à la faveur d'une performance solide des cadres Varane et Kylian Mbappé, de l'éternel revenant Olivier Giroud et des nouveaux Benoît Badiashile et Youssouf Fofana.
Fofana, en particulier, n'a montré aucune appréhension et a affiché une solidité certaine, ainsi qu'une complémentarité bienvenue avec Tchouaméni, son ancien partenaire au milieu de terrain à Monaco.
"Le coach nous a dit qu'on avait déjà joué ensemble et qu'il attendait simplement ce double pivot, un milieu qui monte et l'autre qui reste pour l'équilibre. On l'a fait de nombreuses fois avec Aurélien donc c'est assez naturel", a commenté le milieu de 23 ans.
Le Monégasque fait partie des joueurs peu capés ayant une "carte à jouer" sur ce stage, comme il le reconnaît volontiers. "C'est pas stupide du tout" de penser au Mondial, mais "je vois déjà la perspective de dimanche, il faudra aller gagner à Copenhague", a-t-il prudemment avancé.
Le milieu récupérateur espère s'incruster dans le paysage tricolore et balayer les raisons de son arrivée, liée aux absences de Paul Pogba et N'Golo Kanté.
Deschamps n'a jamais eu autant de blessés à déplorer: Lloris, Presnel Kimpembe, les frères Theo et Lucas Hernandez, Kingsley Coman et Karim Benzema... Et la foudre s'est aussi abattue jeudi sur Jules Koundé (cuisse), forfait dimanche comme Mike Maignan (mollet) qui a été remplacé par Steve Mandanda.
Dembélé incertain
Ousmane Dembélé, gêné à un mollet, s'est entraîné à part samedi et demeure incertain.
Le sélectionneur a promis "des changements", sans plus d'indications.
Les novices (Badiashile, Fofana, Randal Kolo Muani...) ou revenants de septembre (Ferland Mendy, Eduardo Camavinga) voudront se montrer, avec l'espoir d'arracher une place dans la liste pour le Mondial, attendue dans la semaine du 7 au 13 novembre.
Olivier Giroud est aussi dans les starting-blocks, même si Deschamps souffle le chaud et le froid autour de l'attaquant de bientôt 36 ans. Avant de rêver au Mondial, l'avant-centre de l'AC Milan vise le record de Thierry Henry (51 buts), qu'il approche de deux unités.
A Copenhague, le choc s'annonce tendu. "Il y a une force collective qui se dégage de cette équipe, avec beaucoup d'agressivité. Elle est là, devant son public, avec la possibilité d'être qualifié pour le +Final 4+", a prévenu Deschamps.
"Bien sûr, nous avons du respect pour les champions du monde, mais nous avons montré que, dans un bon jour, nous pouvons les battre", a déclaré Kasper Hjulmand, le sélectionneur du Danemark, demi-finaliste surprise du dernier Euro.
Après le round d'observation de dimanche, les deux équipes se retrouveront le 26 novembre à Doha pour leur deuxième match du Mondial.
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