De lourdes frappes aériennes israéliennes ont secoué le sud du Liban et la banlieue sud de Beyrouth lundi soir, ciblant les principaux bastions du Hezbollah.
Les frappes ont touché des zones comme Ruweis, Leilaki, Mreijeh et Chiyah, causant six explosions consécutives près du stade Al-Raya et constituent l'un des bombardements les plus intenses de ces derniers jours.
Les médias israéliens ont indiqué que les frappes visaient un haut commandant du Hezbollah, dont la mort a été confirmée par l’armée israélienne. Les frappes ont également causé d'importantes destructions, dont des immeubles résidentiels réduits à l'état de ruines.
Plus tôt dans la journée, des quartiers du sud de Beyrouth ainsi que le district de Tyr avaient été la cible d’attaques aériennes.
L'armée israélienne a déclaré que “100 avions de combat ont effectué des frappes aériennes sur 120 cibles du Hezbollah”.
À Srifa, quatre civils, dont un officier de l'armée libanaise, ont été tués.
À Baraashit, une frappe aérienne sur une caserne de pompiers a causé la mort de dix pompiers. Acte qui a été condamné comme un crime de guerre.
Des villes du Sud, comme Yarin et Khirbet Selm, ont aussi subi de lourds bombardements. Leurs habitants étaient piégés sous les décombres, tandis que les opérations de sauvetage étaient entravées par les frappes incessantes.
En représailles, le Hezbollah a lancé des roquettes sur le nord d'Israël, visant des colonies et des positions militaires, notamment une base militaire près de Haïfa.
Le ministère libanais de la Santé a fait état de 22 morts et de 111 blessés aujourd'hui, ce qui porte le nombre total des décès à 2.083.
Les hôpitaux, en particulier dans le sud du Liban et dans la vallée de la Békaa, sont débordés alors que la crise humanitaire va s'aggravant.
Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a averti les habitants du Liban-Sud de ne pas s'approcher du littoral en raison de l'imminence des opérations navales, des évacuations en cours et de l'absence de tout signe de désescalade.
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