Le président du Parlement, Nabih Berry, a affirmé que la procuration que lui a faite le Hezbollah afin de participer à des négociations politiques en vue de l'arrêt de la guerre israélienne contre le Liban "n'est pas nouvelle" et "ne change rien" à la situation actuelle.
Dans un entretien accordé au quotidien arabophone Asharq al-Awsat, M. Berry a souligné que le mandat évoqué par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, "n'est pas nouveau et ne change rien". "Pendant la guerre de 2006, je me suis occupé des négociations politiques, et aujourd'hui, je fais la même chose", a-t-il déclaré, démentant ainsi les rumeurs selon lesquelles il aurait "refusé le mandat". Il a estimé que le Hezbollah est désormais dans une situation qui "entrave la mobilité de ses responsables" ce qui "accroît donc la responsabilité" qui pèse sur ses propres épaules.
M. Berry a confirmé qu'il n'y avait pas d'avancée positive en ce qui concerne un éventuel cessez-le-feu, soutenant que les Américains "disent qu'ils sont pour la cessation des hostilités, mais ne font rien pour y parvenir", faisant plutôt l’éloge des efforts français et britanniques. En outre, il a déclaré qu'il comptait sur la prochaine session du Conseil de sécurité (jeudi), "car le dossier (libanais) y sera évoqué", ajoutant que cette session "sera un indicateur du cours du mouvement politique".
Il a, par ailleurs, noté que la position libanaise adhère toujours aux constantes convenues lors de sa rencontre avec le Premier ministre Najib Mikati et le leader druze Walid Joumblatt.
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