Le Royaume-Uni a sanctionné lundi plusieurs dirigeants de l'armée iranienne, dont le commandant en chef des forces armées, Abdolrahim Moussavi, après l'attaque de missiles lancée par l'Iran contre Israël le 1er octobre, a annoncé le ministère britannique des Affaires étrangères, dans un communiqué.
"Avec nos alliés et partenaires, nous continuerons à prendre les mesures nécessaires contre les menaces inacceptables de l'Iran et à faire pression pour une désescalade dans la région", a déclaré le chef de la diplomatique britannique, David Lammy, cité dans le communiqué.
Outre le commandant en chef des forces armées, Londres a notamment sanctionné son adjoint, Mohammad-Hossein Dadras, le commandant en chef de l'Armée de l'air, Hamid Vahedi, ou encore le chef des renseignements du Corps des Gardiens de la révolution islamique, Mohammad Kazemi.
Le 1er octobre, l'Iran avait lancé environ 200 missiles contre Israël, une attaque présentée comme une riposte à l'assassinat des chefs du Hamas palestinien à Téhéran, imputé à Israël, et du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ainsi que du numéro 2 des Gardiens de la Révolution iranienne, Abbas Nilforoushan, tué avec Nasrallah dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, le 27 septembre dernier.
La société iranienne Farzanegan Propulsion Systems Design Bureau, qui conçoit et fabrique des "pièces pouvant être utilisées dans des missiles" et l'Agence spatiale iranienne, "qui développe des technologies qui ont des applications dans le développement de missiles ballistiques", sont également sanctionnées, indique le gouvernement britannique.
Ces nouvelles sanctions contre des responsables iraniens interviennent après "des avertissements répétés du Royaume-Uni et de ses alliés internationaux qui ont appelé l'Iran à cesser ses activités dangereuses et source d'escalade au Moyen-Orient", ajoute-t-il.
Les sanctions consistent en des gels d'avoir pour les entités et personnes visées, ainsi qu'une interdiction d'entrer sur le territoire britannique pour les individus concernés.
La semaine dernière, les État-Unis avaient annoncé des sanctions contre le secteur pétrolier iranien en réponse à l'attaque du 1er octobre.
Avec AFP
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