Le prince héritier Mohammed bin Salman, dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, fait partie des chefs d'État et de gouvernement de six pays du Golfe attendus mercredi à Bruxelles lors d'un premier sommet avec leurs homologues de l'UE.
Les dirigeants, annoncés à partir de 14H00 (12H00 GMT), ont prévu de discuter notamment des moyens d'éviter un "embrasement général" au Moyen-Orient, selon des diplomates européens.
Les leaders des six États du Conseil de coopération du Golfe (CCG) — Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar — doivent aussi parler commerce, énergie et changement climatique avec leurs homologues de l'Union européenne.
Mais les opérations militaires d'Israël à Gaza et au Liban, ainsi que le risque d'une guerre régionale plus large, seront "le sujet principal", ont expliqué des diplomates.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, participeront également à la réunion animée conjointement par le président du Conseil européen, Charles Michel, et l'Émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani, président en exercice du CCG.
"Nous partageons les mêmes préoccupations concernant la paix et la sécurité dans l'ensemble de la région", a affirmé mardi soir Josep Borrell, avant un dîner de travail avec les ministres des affaires étrangères du CCG.
Les Vingt-Sept cherchent à renforcer leurs liens économiques avec les six États du CCG. L'UE est le deuxième partenaire commercial des pays du CCG, mais les discussions sur un accord de libre échange, lancées dans les années 1990, restent bloquées.
Des divergences subsistent sur d'autres sujets, notamment la guerre en Ukraine.
Ces discussions interviennent au moment où les attaques israéliennes s'intensifient contre les militants du Hezbollah au Liban.
L'échange quasi quotidien de tirs à la frontière entre Israël et le Liban a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes de part et d'autre.
L'UE a appelé à un cessez-le-feu au Liban et à Gaza.
Les monarchies du Golfe ont appelé à plusieurs reprises à la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël, certains jouant un rôle clé dans les négociations pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza.
Avec AFP
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