Ni stands ni matériels israéliens au salon Euronaval, à la demande du gouvernement français
Une photo prise à l'Euronaval 2018, salon des équipements navals de défense, au Bourget, près de Paris, le 23 octobre 2018, montre une vue du stand du groupe sud-coréen Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering. ©ERIC PIERMONT/AFP

Le salon Euronaval consacré au secteur naval de défense n'accueillera ni stands ni matériels israéliens lors de sa prochaine édition, début novembre au nord de Paris, à la demande du gouvernement français, ont annoncé mercredi ses organisateurs.

"Le gouvernement français a fait part le mardi 15 octobre à Euronaval de sa décision de valider la participation des délégations israéliennes au salon Euronaval 2024, sans stands ni exposition de matériels", a précisé dans un communiqué l'organisation du salon, selon laquelle "sept entreprises israéliennes sont concernées par cette décision".

"Conformément à la décision du gouvernement français, les entreprises et les ressortissants israéliens qui le souhaitent seront accueillis au salon selon les modalités précitées", selon la même source.

"Euronaval se prépare à accueillir chaque entreprise et chaque visiteur dans le respect des directives internationales et gouvernementales. Près de 500 entreprises et 22.000 visites sont attendues pour la 29e édition du salon" du 4 au 7 novembre au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, ont rappelé les organisateurs.

Fin mai, la présence des industriels israéliens de la défense au salon de défense et de sécurité terrestre Eurosatory avait été également annulée, à la demande du gouvernement français, sur fond d'offensive israélienne dans la bande de Gaza, avant d'être finalement autorisée par la justice.

La décision concernant Euronaval intervient alors que le ton est monté ces derniers jours entre le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, au moment où Israël continue ses opérations à Gaza et au Liban.

Paris appelle avec insistance à un cessez-le-feu à la fois à Gaza et au Liban.  Il dénonce les frappes israéliennes dans les deux pays, ainsi que les tirs israéliens jugés "délibérés" contre des positions des Casques bleus de la Finul, dont plusieurs ont été blessés, au Liban-Sud.

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