La France se tient aux côtés du Liban et "ne lui fera pas défaut", a assuré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, mercredi à la veille de la conférence internationale de soutien qui se tient à Paris. Il a désigné l’Iran comme étant un facteur de "déstabilisation régionale".
"L'objectif est d'abord de réaffirmer la nécessité d'un cessez-le-feu, d'une résolution diplomatique et d'une fin des hostilités, de mobiliser l'aide humanitaire du plus grand nombre de pays possible et de soutenir les institutions Libanaises, au premier rang desquelles les forces armées libanaises", a souligné Jean-Noël Barrot sur la radio RTL.
La conférence de soutien au Liban sera inaugurée par le président de la République Emmanuel Macron, qui en est à l'initiative.
"Elle verra la participation de 70 pays et de 15 organisations internationales", a ajouté le ministre, précisant que "tous ceux que nous avons invités ont répondu présents".
Le ministre n'a pas néanmoins précisé le niveau de représentation. Le Premier ministre sortant, Najib Mikati sera présent. Le secrétaire d'Etat Américain, Antony Blinken, qui était en Israël mardi, n’y assistera pas.
Paris et Washington ont été à l'initiative le mois dernier, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, d'une proposition de cessez-le-feu temporaire pour le Liban entre Israël et le Hezbollah.
Ils souhaitent notamment faire appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait acté la fin de la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006 et stipule que seuls les Casques bleus et l'armée libanaise doivent être déployés dans le sud du Liban frontalier d'Israël.
Cette résolution "permet de garantir d'un côté, la souveraineté et l'unité du Liban et de l'autre, de donner les garanties de sécurité à Israël pour que les 60.000 personnes qui ont dû quitter leur foyer après le 7 octobre dans le nord d'Israël puissent y retourner", a ajouté Barrot.
"Aujourd'hui, c'est la solution diplomatique qui doit primer", a insisté le ministre.
Interrogé sur le rôle de l'Iran dans ce conflit, Jean-Noël Barrot a estimé que c'était "un acteur de déstabilisation régionale".
Il a été "un soutien" pour le mouvement islamiste palestinien "Hamas qui s'est rendu coupable du pire massacre antisémite de notre histoire", le 7 octobre 2023 en Israël et "qui a sans doute encouragé le Hezbollah à embrayer dès le 8 octobre (2023) en entraînant Le Liban dans une guerre qu'il n'avait pas choisie", a-t-il dit.
Lemming:
On apprend ces jours ci que Macron a obtenu du Hezbollah le marché du port pour la CMA CGM au lendemain de l'explosion du port et en échange de ne plus évoquer les armes du hezbollah. De même, la France n'a jamais mentionné que le hezbollah construisait des tunnels en contrevenant aux résolutions de l'ONU avec pourtant un fort contingent de casques bleus à la frontière. Donc non, Barrot, ton pipo, on y croit pas.
Lemming:
On peut imaginer que l'argent levé ira directement au hezbollah histoire qu'il puisse continuer sa bordelisation du Liban et de filer en retour quelques marchés supplémentaires à la CMA CGM.