La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, s’est montrée inquiète de la situation au Liban “vouée à s’aggraver”, a informé le Conseil onusien de sécurité.
Dans le cadre d’une mise au point, mardi, avec le Conseil de sécurité des Nations unies, Mme Hennis-Plasschaert a abordé les consultations qui feront l’objet du prochain rapport du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres et qui portera notamment sur la mise en œuvre de la résolution 1701 et l'escalade des hostilités entre le Hezbollah et Israël.
Dans un communiqué publié mardi par son bureau, Mme Hennis-Plasschaert a déclaré: “Avec un nombre croissant de victimes, de déplacés et de destructions, le pays est désormais confronté à une crise humanitaire aux proportions désastreuses.” Elle a, de ce fait, signalé que la “poursuite de la guerre ne résout pas les problèmes sous-jacents et ne permet pas aux citoyens des deux côtés de la Ligne bleue de rentrer chez eux”.
Néanmoins, “chacune des deux parties dispose d’une opportunité pour mettre fin à ces combats”, cette opportunité étant, d’après elle, la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a, dans ce contexte, insisté sur la “nécessité d’une application pleine et intégrale de ce texte, aucune des deux parties ne pouvant se permettre de mettre en œuvre ces dispositions de manière fallacieuse, puisque cela engendrerait une nouvelle guerre”.
Se prononçant sur le rôle de l’armée libanaise, Mme Hennis-Plasschaert a indiqué que “les efforts déployés pour soutenir la force militaire doivent être centrés sur les besoins identifiés au sud et au nord du fleuve Litani”. Et de mettre l’accent sur l’importance d’un retour en force de l’État libanais sur l’échiquier.
Plaidant pour une action authentique et globale, Mme Hennis-Plasschaert a réitéré le besoin urgent d'efforts collectifs pour éviter toute escalade supplémentaire et ouvrir la voie à une paix et une stabilité durables dans la région.
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