“Pas d'excuse" pour refuser le cessez-le-feu au Liban négocié par les États-Unis et la France, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.
"Espérons qu'aujourd'hui le gouvernement de (Benjamin) Netanyahou approuvera l'accord de cessez-le-feu proposé par les États-Unis et la France", a-t-il affirmé en marge d'une réunion du G7 près de Rome. Il a, de fait, noté que “100 000 maisons ont été détruites au Liban et qu’il faut faire pression sur Israël pour qu’il accepte la proposition” en question.
À cela, il a ajouté que “la situation à Gaza est pire que celle au Liban”, signalant que dans le nord de la bande, “250 000 personnes souffrent” des désastres de la guerre et que “l'aide humanitaire ne leur parvient pas”.
"Plus d'excuses, plus de requêtes supplémentaires, arrêtez ces combats, arrêtez de tuer des gens, et commençons à penser à la paix", a-t-il martelé.
Le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hezbollah, les États-Unis affirmant qu'un accord était "proche".
"Nous pensons être arrivés au point où nous sommes proches" d'un accord, a déclaré John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, tout en soulignant que rien n'était encore acquis et appelant à la prudence.
M. Borrell s'est inquiété mardi d'avoir "entendu des déclarations de ministres extrémistes du gouvernement israélien désireux de poursuivre les bombardements".
"Un cessez-le-feu est absolument nécessaire si nous voulons que des centaines de milliers de déplacés puissent rentrer chez eux", a-t-il dit, déplorant que "tout le sud du Liban a été détruit".
Avec AFP
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