Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou préférerait soumettre le vote sur un éventuel accord de cessez-le-feu au Liban au cabinet de sécurité du pays plutôt que devant l'ensemble du cabinet, a déclaré mardi à CNN une source au fait du dossier, ajoutant que le Premier ministre vérifiait la légalité de cette démarche.
Les médias israéliens ont cité des fonctionnaires affirmant que cette démarche était juridiquement possible, étant donné qu'un éventuel cessez-le-feu avec le Hezbollah au Liban est considéré comme une question de sécurité et non comme une question politique.
Les questions de ce type font généralement l'objet d'un vote par l'ensemble du cabinet. Mais dans ce cas, la source affirme que M. Netanyahou préférerait soumettre le vote à l'instance plus restreinte du cabinet de sécurité.
L'argument avancé à l'appui de cette démarche est qu'il s'agit d'un accord de sécurité, d'un accord temporaire de cessez-le-feu, plutôt que d'un accord politique tel qu'un accord de paix permanent, un accord frontalier ou une normalisation.
Pour contextualiser: le cabinet de sécurité israélien compte 11 ministres ayant le droit de vote. Parmi eux figurent les ministres d'extrême droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, alors que le cabinet entire compte 33 ministres qui auraient voix au chapitre.
Le porte-parole de M. Netanyahou a déclaré plus tôt que le cabinet israélien devrait approuver l'accord de cessez-le-feu mardi.
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