Syrie: L'Iran soutient \
Cette photo diffusée par la page Telegram de la présidence syrienne le 17 novembre 2024 montre le président syrien Bachar al-Assad (2-D) recevant le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Azizi Nasirzadeh (4-G), à Damas. ©Page Telegram de la présidence syrienne / AFP

L'Iran, proche allié de la Syrie, "soutient fermement l'armée et le gouvernement" de ce pays, a affirmé dimanche le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, après une offensive d'une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes qui a permis la prise de la ville d'Alep.

"Nous soutenons fermement l'armée et le gouvernement en Syrie", a déclaré M. Araghchi avant son départ pour Damas. "L'armée syrienne vaincra à nouveau ces groupes terroristes comme par le passé", a-t-il assuré, cité par l'agence officielle Irna.

M. Araghchi, dont la dernière visite en Syrie remonte à octobre, se rendra ensuite en Turquie.

La visite en Syrie de M. Araghchi survient après une attaque contre le consulat d'Iran à Alep par des "éléments terroristes", annoncée samedi par Téhéran qui n'a pas donné plus de détails sur d'éventuels dégâts dans sa représentation diplomatique.

L'Iran est un allié indéfectible de la Syrie, un pays où Téhéran est engagé militairement depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, avec l'envoi de conseillers, à la demande des autorités locales, pour soutenir le président Bachar al-Assad.

Une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes a pris la majeure partie d'Alep, la deuxième ville de Syrie, et son aéroport, lors d'une offensive éclair lancée mercredi qui a fait plusieurs centaines de morts.

Abbas Araghchi avait estimé vendredi que ces événements en Syrie relevaient d'un "plan américano-sioniste visant à perturber la stabilité et la sécurité de la région", selon des propos rapportés par son ministère.

Un cessez-le-feu parrainé par Moscou et Ankara avait permis en 2020 d'instaurer un calme précaire dans le nord-ouest du pays, où la province d'Alep jouxte le dernier grand bastion rebelle et jihadiste d'Idleb.

Mais la trêve a volé en éclats mercredi avec le déclenchement d'une offensive surprise par des insurgés contre la ville d'Alep.

Le gouvernement syrien avait repris en 2015 le contrôle d'une grande partie du pays avec l'appui de ses alliés russes et iraniens, et en 2016 la totalité de la ville d'Alep, poumon économique de la Syrie.

 

Avec AFP

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