Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a rejeté lundi les accusations selon lesquelles Israël viole la trêve en vigueur au Liban avec le Hezbollah pro-iranien.
"Nous entendons dire qu'Israël viole l'accord de cessez-le-feu au Liban" entré en vigueur le 27 novembre. "Au contraire, Israël le fait respecter" en réponse "aux violations du Hezbollah qui appellent une action immédiate", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Plus tôt dans la journée, l'envoyé spécial américain Amos Hochstein avait informé Israël, dans une lettre remise lundi matin, de violations présumées de l'accord de cessez-le-feu avec le Liban, selon les médias israéliens.
Les sources citées par Ynet ont révélé que Hochstein a souligné “les violations israéliennes de l'accord de cessez-le-feu, principalement le retour visible et audible des drones israéliens dans le ciel de Beyrouth”. Les sources ont également noté que “pour que le cessez-le-feu dure, nous avons besoin de retenue de la part de toutes les parties”.
La France avait initialement fait part de ses inquiétudes concernant les violations israéliennes, comme l'a d'abord rapporté Ynet dimanche. Toutefois, les États-Unis se sont maintenant joints à ces avertissements. M. Hochstein, qui a joué un rôle clé dans la négociation de l'accord, aurait adressé ces accusations aux responsables israéliens dans sa lettre.
Lundi, le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a répondu à ces allégations lors d'une réunion avec son homologue français, Jean-Noël Barrot. M. Saar a affirmé qu'Israël ne violait pas l'accord, mais qu'il l'appliquait en réponse aux violations commises par le Hezbollah, qui, selon lui, nécessitaient une action immédiate.
“La présence du Hezbollah au sud du Litani est une violation fondamentale de l'accord. Il doit se déplacer vers le nord”, a déclaré M. Saar. Il a également répondu aux allégations de la France selon lesquelles Israël n'avait pas signalé les actions du Hezbollah à la commission internationale et avait eu recours à une force meurtrière, faisant des victimes civiles.
M. Saar a appelé le gouvernement libanais à “autoriser clairement l'armée libanaise à mener les actions qui lui sont demandées en vertu de l'accord”.
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