Le président français Emmanuel Macron entame une visite d'Etat en Arabie saoudite
Le président français Emmanuel Macron est accueilli par le prince héritier saoudien Mohamed Bin Salman avant leur rencontre à Riyad, le 2 décembre 2024. © Ludovic MARIN / POOL / AFP

Le président français, Emmanuel Macron, a entamé lundi une visite d'Etat de trois jours en Arabie saoudite, un acteur régional clé avec lequel Paris veut intensifier les liens, en pleine crise politique en France.

Emmanuel Macron a atterri peu avant 16H00 GMT à Ryad, la capitale de la puissante monarchie du Golfe, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.

Sa visite survient en pleine crise politique en France où le gouvernement, en place depuis à peine plus de deux mois, s'apprête à être renversé au Parlement.

Le chef de l'Etat s'est immédiatement rendu au Palais royal pour un premier entretien en tête-à-tête suivi d'un dîner avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume.

Emmanuel Macron, fort de son rôle dans le cessez-le-feu au Liban, entend renforcer l'influence de la France dans la région, secouée par de multiples conflits, avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Il espère aussi regagner à l'international la marge de manoeuvre qu'il a complètement perdue sur la scène intérieure depuis la dissolution de juin.

Il s'agit de son troisième déplacement en Arabie saoudite depuis 2017, une "relation très dense" à laquelle l'homme fort du pays, un temps paria après l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en Turquie, a répondu par trois visites officielles en France.

Les deux dirigeants vont "acter un rehaussement de la relation bilatérale au niveau d'un partenariat stratégique", a annoncé l'Elysée, rappelant que la dernière visite d'Etat d'un président français en Arabie remonte à Jacques Chirac en 2006.

Ils vont voir comment "travailler ensemble" sur les conflits qui secouent la région et les risques d'escalade généralisée.

La visite du président français survient alors que des combats ont repris en Syrie entre groupes rebelles et le régime de Bachar al-Assad, ouvrant un nouveau front d'instabilité peu après l'établissement d'une trêve fragile au Liban entrée en vigueur mercredi entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l'Iran.

 

Avec AFP

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