Le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, ont indiqué, lundi à Riyad, qu’ils poursuivraient les efforts diplomatiques pour consolider le cessez-le-feu entre Israël et le Liban, annoncé le 26 novembre par le président américain, Joe Biden, et son homologue français.
Emmanuel Macron et Mohammed ben Salmane ont ensemble appelé à "la tenue d'une élection présidentielle au Liban dans le but de rassembler les Libanais et de mener les réformes nécessaires à la stabilité et à la sécurité du pays", a indiqué l'Élysée à l'issue de leur entretien au premier jour d'une visite d'État du président français en Arabie saoudite.
M. Macron espère un soutien saoudien à l'armée libanaise, qui se redéploie à la frontière avec Israël mais manque de moyens, et au règlement de la crise politique qui secoue le Liban, sans président depuis plus de deux ans.
Mais le Royaume, longtemps influent au Liban, s'en est désengagé ces dernières années face au chaos politique et au poids grandissant du Hezbollah.
Le président et le prince héritier ont aussi insisté sur une "priorité", celle de "la mise en place d'un cessez-le-feu sans plus attendre à Gaza", après la trêve décrétée au Liban.
Parallèlement, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, fait part de la détermination de son gouvernement à stabiliser la paix au Liban et à mettre fin à la guerre de Gaza, appelant les parties syriennes à trouver une solution politique pour mettre fin aux combats dans le pays, selon Russia Today.
"Nous nous efforcerons de maintenir la paix au Liban, de mettre fin au conflit à Gaza et de ramener les otages chez eux", a-t-il souligné dans un discours sur la politique étrangère prononcé devant les élites politiques et économiques, lors d'un événement annuel appelé Lord Mayor's Banquet (banquet du maire), dans le centre de Londres.
Il a appelé "le régime syrien et tous les acteurs à œuvrer une nouvelle fois en faveur d'une solution politique pour mettre fin aux combats".
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