C’est un rêve devenu réalité. Aujourd’hui, nous n’avons aucune raison de bouder notre plaisir. Nous allons célébrer, crier notre joie et nous rassembler sur la place Sassine, la place du président martyr Bachir Gemayel, pour trinquer en son honneur. Nous passerons devant la statue de Samir Kassir, au centre de Beyrouth, puis nous ferons un détour par “An-Nahar” pour saluer la mémoire de Gebran Tuéni. Nous nous dirigerons ensuite vers Mokhtara pour lever le poing de la victoire devant la tombe de Kamal Joumblatt, avant de revenir à Beyrouth, où l’empreinte de Rafic Hariri reste indélébile. Nous nous souviendrons aussi du mufti martyr Hassan Khaled, puis nous irons à Zgharta pour rendre hommage à René Moawad, en passant par le Metn, Kesrouan, Jbeil, Batroun, Tripoli et toutes les villes qui ont souffert sous le joug du régime Assad, père et fils, et de leurs complices au Liban.
Ces mots ne sont pas un simple article, mais l’expression d’une célébration. Nous avons le droit de fêter et célébrer l’avènement d’une Syrie nouvelle qui ne sera plus un passage pour le terrorisme contre notre patrie. Quant à demain, il est impératif de construire un nouveau Liban où personne ne domine l’autre, un Liban qui ne sera plus un terrain de jeu pour l’Iran, ni un instrument du Hezbollah, ni une victime des crimes de la famille Assad.
Tirons les leçons et comprenons que notre foi et notre patience sont la clé de notre salut, et que notre identité libanaise est notre seul refuge. Il est grand temps de cesser d’être les suppôts des autres et de travailler à bâtir un Liban uni et solide.
Enfin, disons-le avec force: Bachar el-Assad a fui le pays, les statues des idoles déchues ont été renversées, les “bras” et les agents ont été bradés à vil prix, les noms des boulevards et des rues vont changer, les aficionados du Baas et les consorts disparaîtront, mais le Liban demeurera, et l’esprit de Bachir reste assurément présent, aujourd’hui plus que jamais.
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