Le secteur commercial au Liban: une dynamique tournée vers l'avenir
Le logo de l'Association des commerçants de Beyrouth (ACB) ©Agence nationale de l'information

Le secteur commercial a été sévèrement touché par le conflit entre Israël et le Hezbollah. Bien qu'il continue de panser ses blessures, il se tourne résolument vers l'avenir. Dans cette perspective, une grande réunion commerciale s’est tenue mercredi, sur l'invitation de Nicolas Chammas, président de l'Association des commerçants de Beyrouth (ACB). Cet événement a réuni des représentants d'associations, de comités et de syndicats des secteurs commerciaux de toutes les régions.

M. Chammas a salué la résilience des commerçants et souligné l'importance de la solidarité au sein du secteur commercial. Il a insisté sur le fait que seul un effort collectif, “d'une seule main et d'un seul cœur”, permettra de surmonter les effets de la crise et d'ouvrir la voie à des jours meilleurs.

Il a ensuite présenté les actions de l'ACB, mettant en avant ses contributions aux efforts de relance économique, notamment l'activation du cycle économique dans le secteur commercial et l'adoption de la loi sur la suspension des délais, ainsi que celle sur la revalorisation des biens et stocks.

Le président de l'ACB a également rappelé que de nombreuses initiatives sont en cours, parmi lesquelles figurent le financement en dollars frais pour les commerçants via le crédit bancaire et la possibilité de payer les impôts en dollars bancaires.

M. Chammas a évoqué l'ampleur des pertes subies par le secteur commercial, se basant sur les estimations de la Banque mondiale (BM), qui évalue les dommages à 175 millions de dollars d'ici fin octobre 2024. Les pertes économiques totales seraient, quant à elles, estimées à 1,7 milliard de dollars.

Il a insisté sur le fait que le secteur commercial figurait parmi les plus durement touchés, en raison de l'exode des employeurs et des employés, de la désintégration des chaînes d'approvisionnement et de la concentration des achats des consommateurs sur les produits de première nécessité.

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