Le Liban a signé un succès historique contre le Koweït (2-1) lors de leur match amical, ce jeudi, au Qatar, sa première victoire contre l’équipe koweïtienne depuis 2011. Cet exploit est d’autant plus symbolique après une série de résultats décevants face à cette équipe et dans un contexte d’après-guerre où le Liban peine encore à se relever.
Le Liban a remporté une victoire probante (2-1) contre le Koweït lors de la rencontre disputée jeudi sur la pelouse du stade Hamad Bin Khalifa à Doha, au Qatar. Cependant, la victoire a tardé à se dessiner pour les hommes du Cèdre qui ont marqué le but décisif dans les toutes dernières secondes du match. Ce triomphe revêt une importance particulière puisqu'il met fin à une série de quatre défaites et quatre matchs nuls contre le Koweït depuis leur dernier succès en novembre 2011. Il incarne la résilience du Liban et de son équipe nationale qui, malgré une guerre foudroyante, a su renverser la vapeur, comme en témoigne leur réaction après avoir été menés 1-0 pendant une grande partie de la rencontre.
Un match disputé et un retournement spectaculaire
Dès l’entame du match, les hommes de Miodrag Radulović ont été pris de court par une équipe koweïtienne dynamique. Le Koweït a ouvert le score, par l’entremise de Bandar Borsali, dès la 11ᵉ minute, grâce à une attaque rapide et bien menée, punissant l'indiscipline de la défense libanaise. Cette ouverture du score a mis les Libanais sous pression, mais ils ont su réagir.
À la 75ᵉ minute, le Liban égalisait grâce à un superbe coup de tête de Kassem Zein, qui a déjoué la vigilance du gardien koweïtien après un centre millimétré. Ce but a totalement relancé le match, offrant un espoir bienvenu à l’équipe du Cèdre qui peinait jusque-là à prendre le dessus sur ses adversaires.
L’issue du match s’est décidée dans les arrêts de jeu. À la 90ᵉ minute, un contre rapide et bien orchestré permettait à l'attaquant libanais Sami Merhej de glisser le ballon au fond des filets, offrant ainsi une victoire in extremis à son équipe. Un exploit qui récompensait la persévérance et l’engagement des joueurs, qui n'ont jamais cessé de croire en leurs chances malgré la domination koweïtienne en première période. Ce retournement de situation est d’autant plus marquant qu’il intervient lors d’un match préparatoire clé pour les deux équipes.
La situation du Koweït
Le Koweït, qui prépare activement la Coupe du Golfe 2026 avec son entraîneur argentin, Juan Antonio Pizzi, n’a pas réussi à capitaliser sur son avantage. Cette défaite prolongera une série inquiétante pour les Koweïtiens, qui n’ont pas gagné de match depuis sept rencontres consécutives, y compris lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Le match contre le Liban fait partie de leur préparation pour le tournoi régional, et le Koweït a utilisé une équipe comprenant des joueurs tels que Khaled al-Rashidi, Fawaz Ayed et Ahmed al-Dhafiri. En dépit de la qualité de son effectif, la victoire échappe au Koweït.
Une victoire pleine de sens
Ce succès face au Koweït revêt une importance capitale pour le Liban, non seulement sur le plan sportif, mais aussi sur le plan symbolique, prouvant que l’équipe, malgré les adversités, est capable de faire face aux défis. Après une période difficile, cette victoire contre une équipe bien préparée pour la Coupe du Golfe est un signe fort de la renaissance de l’équipe nationale libanaise, qui pourra désormais aborder les prochaines échéances avec plus de confiance.
Pays renaissant
En décrochant cette victoire historique contre le Koweït, le Liban a démontré sa préparation pour affronter les grandes compétitions internationales à venir. Ce succès, à la fois moral et sportif, témoigne de la solidité de l’équipe qui, malgré les difficultés internes, reste déterminée à se faire une place sur la scène asiatique et internationale. Un pays renaissant, en quête de gloire future.
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