Le directeur général du ministère de l'Économie, Mohammad Abou Haidar, a indiqué que les pertes dues à la guerre étaient estimées entre 12 et 15 milliards de dollars pour l'économie libanaise, notant que le pays avait subi plus de 50% de pertes directes.
Dans un entretien accordé à la chaîne locale MTV, il explique que les répercussions de la guerre ont empêché le pays de profiter des recettes que les vacances engendrent généralement, mais il souligne qu'il existe une lueur d'espoir si les réformes nécessaires sont mises en œuvre.
M. Abou Haidar a rappelé la nécessité de reconsidérer les accords commerciaux avec la Syrie pour contrôler les frontières et empêcher la contrebande qui épuise l'économie nationale, tout en affirmant l'importance de protéger les institutions légitimes et de soutenir les secteurs productifs pour assurer la reprise économique.
Dans le cadre de la lutte contre “l'exploitation de la crise”, il a assuré avoir déféré un certain nombre de commerçants devant la justice, ajoutant que le ministère s'efforce de surveiller les prix et de suivre la qualité des services.
Il a estimé que les réformes obligatoires nécessitaient des efforts intégrés pour garantir la réalisation du développement durable. Selon lui, le contrôle des frontières et la prévention de l’économie illégale figurent parmi les priorités les plus importantes de la prochaine étape.
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