La dynamique présidentielle la plus sérieuse jusque-là sera menée par l'Arabie saoudite à travers une délégation qui devrait se rendre à Beyrouth au début de la nouvelle année, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhane, selon la chaîne MTV. Cette visite marquera le déplacement de la plus haute personnalité saoudienne au Liban depuis quatorze ans.
Selon des informations relayées par la MTV, l'ambassadeur saoudien au Liban, Walid Boukhari, se serait entretenu avec le chef du Parlement, Nabih Berry, loin des médias, afin de préparer la visite du chef de la diplomatie du Royaume. Une nouvelle rencontre entre MM. Boukhari et Berry serait prévue pour la seconde moitié de la semaine en cours.
Cette visite fait suite à celle du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, en Arabie saoudite, bien que plusieurs sources saoudiennes aient affirmé que le Royaume ne soutient pas de candidat spécifique, se limitant à faciliter un accord.
Les résultats de la rencontre entre MM. Boukhari et Berry dépendront des positions exprimées par le chef du Parlement. Il conviendra de surveiller la possibilité d'un changement de sa part, notamment en ce qui concerne son opposition à la candidature du commandant de l’armée.
Parallèlement, les consultations entre blocs parlementaires, en particulier ceux de l'opposition, reprendront jeudi, alors que les regards restent tournés vers la position du leader des Forces libanaises, Samir Geagea, qui n'a encore soutenu aucun candidat.
Toujours selon la MTV, des contacts indirects entre MM. Berry et Geagea devraient s’intensifier à partir du début de la nouvelle année jusqu’à la date de la séance électorale.
Pour l’heure, il semble que la session prévue le 9 janvier n’aboutira pas à l’élection d’un président, les différents candidats ne parvenant pas à atteindre le seuil requis de 65 voix, en raison des positions inchangées des blocs parlementaires.
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