Les cours du pétrole restent incertains mardi, poussés par des craintes sur l'approvisionnement depuis la Russie et l'Iran, mais tempérées par les incertitudes sur la stratégie de l'Opep+ et les doutes sur la relance chinoise.
Vers 11H40 GMT (12H40 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, monte de 0,85% à 76,95 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, prend 0,65% à 74,04 dollars.
Signal à la hausse pour les prix du brut, "l'Arabie saoudite a augmenté ses prix de vente officiels à l'Asie plus que prévu hier" pour le mois de février, "ce qui pourrait servir d'indication d'une offre plus faible de la Russie et de l'Iran", relèvent les analystes de DNB.
Avant l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, "l'éventuelle introduction de nouvelles sanctions américaines contre la Russie" sur son secteur pétrolier par l'administration de Joe Biden contribue à soutenir les cours de l'or noir, ajoute Tamas Varga, de PVM Energy.
L'arrêt du transit de gaz russe par l'Ukraine au 1er janvier en raison de l'expiration d'un contrat avait déjà fait grimper le prix du gaz européen, se répercutant sur celui du brut selon l'analyste.
En début de séance pourtant, les deux références du brut s'affichaient dans le rouge.
Bien que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ait prolongé de trois mois supplémentaires ses réductions de production, le cartel "prévoit de réintroduire des volumes sur le marché en 2025, ce qui limite quelque peu la hausse" des prix mardi, rappelle Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb.
Par ailleurs, le marché sous-pèse encore si les nouvelles mesures de stimulation du gouvernement chinois sont suffisantes pour relancer la seconde économie mondiale, confrontée à une crise persistante de l'immobilier et à des niveaux de consommation intérieure moroses.
Avec AFP
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