Raï insiste sur l’importance de la neutralité pour le Liban
Le patriarche maronite, Béchara Raï, prononçant son homélie dominicale au siège patriarcal de Bkerké, le 19 janvier 2025. ©Al Markaziya

Le patriarche maronite, Béchara Raï, a souligné que “la neutralité n’est pas synonyme de faiblesse, mais une nécessité pour le Liban, enracinée dans le Pacte national et le principe selon lequel le Liban ne doit servir ni de base ni de refuge pour les conflits”.

Dans son homélie, dimanche, Mgr Raï a fait part de “l'optimisme de nombreux Libanais qui se sentent rassurés par les principes du président de la République et les promesses internationales faites au Liban. “Ils expriment leur confiance dans le Premier ministre désigné (Nawaf Salam) et lui souhaitent la formation rapide du gouvernement avec le président Joseph Aoun qui a promis dans son discours d’investiture de pratiquer une neutralité positive, ce qui a soulagé la plupart des citoyens”, a avancé le patriarche. Et celui-ci d’ajouter: “Le président de la République a associé la neutralité à l'exportation des meilleurs produits, à l'attraction des touristes et aux réformes économiques. Cela signifie qu'en plus de renforcer l'unité nationale, la neutralité garantit stabilité, prospérité et développement”. 

Mgr Raï a par ailleurs réaffirmé “le rôle unique du Liban comme message de coexistence et de dialogue entre chrétiens et musulmans”, ajoutant que “la neutralité positive permet au Liban de remplir sa mission de point de rencontre des cultures et des religions”. 

Il a rappelé à cet égard, citant Mona Tohmé, que “la neutralité positive est une doctrine politique laïque fondée sur le non-alignement sur un bloc parmi ceux en conflit sur les plans régional et international, tout en s'engageant en faveur des causes justes dans le monde, telles que le droit des peuples à la liberté et à l'indépendance”. En outre, il a affirmé que la neutralité constitue le fondement du Pacte national et ne devrait pas s’y substituer.” Elle représente la meilleure issue pour le Liban face à ses crises politiques, sociales et confessionnelles”, a-t-il conclu.

 

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