Les Houthis ont mis en garde dimanche les "forces ennemies" présentes en mer Rouge, dont les Etats-Unis, contre les "conséquences" qu'aurait toute attaque sur leur pays lors de la trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.
Ce groupe rebelle soutenus par l'Iran, qui contrôle de grands pans du Yémen et la capitale Sanaa, a aussi revendiqué une attaque contre plusieurs navires de guerre dont le porte-avions américain USS Harry S. Truman.
Les Houthis "avertissent les forces ennemies en mer Rouge des conséquences de toute agression contre notre pays pendant la période de cessez-le-feu à Gaza", ont déclaré les rebelles dans un communiqué et une vidéo sur X.
Les Houthis "feront face à toute agression par des opérations militaires précises" sans aucune "ligne rouge", ont-ils ajouté.
Le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, a déjà menacé jeudi de poursuivre ses attaques contre Israël si ce dernier ne respectait pas l'accord de trêve.
La première phase de la trêve à Gaza, entrée en vigueur dimanche à 09H15 GMT avec près de trois heures de retard, doit durer six semaines.
Depuis novembre 2023, les Houthis mènent des attaques au large du Yémen contre des navires qu'ils estiment liés à Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza.
Ces attaques ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l'aide du Royaume-Uni.
Dimanche, les Houthis ont affirmé avoir ciblé le porte-avions américain USS Harry S. Truman. "Le porte-avions américain a été contraint de quitter le théâtre des opérations", d'après le communiqué des Houthis.
L'armée américaine a de son côté assuré que "le porte-avions fonctionne sans interruption" depuis son arrivée au Moyen-Orient. "Nous ne répondrons pas à la campagne de désinformation des Houthis", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).
Avec AFP
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