Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a annoncé mardi qu'il avait été invité à la Maison Blanche le 4 février par le président américain Donald Trump.
Le président américain a affirmé à plusieurs reprises avoir joué un rôle clé dans l'établissement d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, intervenu le 19 janvier après des mois de négociations infructueuses.
"Le président des États-Unis, Donald Trump, a invité le Premier ministre Benjamin Netanyahou à une rencontre à la Maison Blanche le mardi 4 février. Le Premier ministre Netanyahou est le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche pendant le second mandat du président américain Trump", affirme un communiqué du bureau du Premier ministre israélien.
Après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, M. Trump a proposé un plan pour "faire le ménage" dans la bande de Gaza, appelant les Palestiniens à se relocaliser dans des lieux "plus sûrs" tels que l'Égypte ou la Jordanie.
Cette idée a suscité une forte opposition de la part de l'Égypte, de la Jordanie ainsi que de pays européens comme la France.
Lors de son premier mandat présidentiel, M. Trump n'a cessé de répéter qu'Israël "n'a jamais eu un meilleur ami à la Maison Blanche", une phrase souvent reprise par M. Netanyahou.
Après la réélection de Donald Trump, le chef du gouvernement israélien a félicité M. Trump, lui promettant "les plus beaux jours" dans les relations entre les deux alliés.
M. Netanyahou a aussi remercié Donald Trump pour ses "efforts" dans la libération des otages israéliens.
"Je suis impatient de travailler avec vous pour faire revenir les derniers otages, détruire les capacités militaires du Hamas et mettre un terme à son pouvoir politique à Gaza, et assurer que Gaza ne représente plus jamais de menace pour Israël", avait-il dit, au lendemain de la mise en oeuvre d'une trêve entre Israël et le Hamas.
Dimanche, M. Netanyahou a encore remercié Donald Trump pour avoir fourni à son pays des "outils nécessaires", après que le président américain a laissé entendre qu'il avait débloqué la livraison à Israël de bombes de 2.000 livres (quelque 900 kilos).
Avec AFP
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