Chéri, je veux un chat!
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À l’approche de la Saint-Valentin, comme pour Noël, les anniversaires et autres festivités, la question du cadeau parfait se pose. Et parmi les choix les plus fréquents figurent les animaux de compagnie.

Offrir un chaton, un chiot, un hamster ou un oiseau peut sembler être une belle preuve d’amour. Mais avez-vous pleinement conscience des responsabilités que cela implique? Un animal ne se résume pas à des moments de tendresse et de jeu. Il nécessite du temps, de l’énergie et un investissement financier constant.

Un engagement sur le long terme

Prenons l’exemple d’un chat: au-delà de son adoption, il faut prévoir un budget mensuel d’environ 30 dollars pour sa nourriture et sa litière. S’occuper d’un chien engendre des frais plus importants. À cela s’ajoutent les dépenses annexes: antiparasitaires en été, vermifuges tous les trois mois, vaccins annuels, stérilisation, soins vétérinaires, accessoires et jouets. Les boutiques spécialisées ne manqueront pas de vous tenter avec des nouveautés, mais votre félin, fidèle à lui-même, préférera souvent jouer avec un simple carton ou se cacher dans vos placards.

Sans oublier qu’un animal, comme tout être vivant, peut tomber malade. Aurez-vous la disponibilité et les moyens de lui offrir les soins nécessaires?

La nécessité de la stérilisation

Même si vous n’avez qu’un seul chat, la stérilisation ou la castration reste essentielle. Un félin non opéré peut développer des pathologies graves et sera davantage tenté de fuguer pour s’accoupler. Les périodes de chaleur s’accompagnent également de miaulements incessants et d’un stress aussi bien pour l’animal que pour vous.

Un engagement, pas un hobby

Trop de personnes adoptent un chaton avant de s’en lasser une fois qu’il grandit. Mais un animal n’est pas un jouet dont on se débarrasse au moindre caprice. Accepteriez-vous de faire la même chose avec un enfant qui perd son charme de bébé ou tombe malade? Alors pourquoi agir ainsi avec un compagnon à quatre pattes?

Adopter plutôt qu’acheter

Plutôt que d’encourager le commerce des animaux, pourquoi ne pas choisir l’adoption? Au Liban, la crise a conduit à une recrudescence des abandons et les rues regorgent d’animaux en détresse. Plutôt que de privilégier un critère esthétique, comme la couleur du pelage ou des yeux, pensez à offrir un foyer à ceux qui en ont le plus besoin.

Dans les refuges, de nombreux chats sont aveugles, sourds, amputés ou traumatisés. Ils ont été soignés mais peinent à trouver une famille. Pourtant, leur offrir une seconde chance procure une satisfaction inégalable.

Bien sûr, on ne peut pas sauver tous les animaux du monde. Mais si chaque personne en capacité de le faire ouvrait son cœur à un être en détresse, notre monde n’en serait que meilleur.

 

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