Frappes israéliennes sur des points de passage à la frontière syro-libanaise
L'armée israélienne a annoncé avoir frappé dans la nuit de jeudi à vendredi des points de passage à la frontière syro-libanaise. ©Al-Markazia

L'armée israélienne a annoncé avoir frappé dans la nuit de jeudi à vendredi des points de passage à la frontière syro-libanaise employés par le Hezbollah.

Dans un communiqué, l'armée a indiqué avoir frappé "des points de passage dans la zone de la frontière libano-syrienne utilisés par l'organisation terroriste du Hezbollah pour tenter d'introduire clandestinement des armes sur le territoire libanais."

"Ces activités constituent une violation flagrante des accords de cessez-le-feu entre Israël et le Liban", peut-on également lire.

Plus tôt, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait indiqué que des frappes israéliennes visaient vendredi matin "des points de passage illégaux à la frontière entre la Syrie et le Liban à Wadi Khaled", dans la province de Homs.

Rami Abdel Rahman, le chef de cette ONG établie au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, a fait état de "dégâts matériels importants sur des bâtiments et des véhicules".

L'agence de presse officielle libanaise a pour sa part rapporté que des "avions ennemis volaient à basse altitude au-dessus de la ville de Hermel" et de villages de la vallée de la Bekaa, dans le nord-est du pays, près de la frontière syrienne.

Israël a continué à mener des frappes en territoire libanais depuis l’entrée en vigueur du cessez-le feu entre Israël et le Hezbollah, le 27 novembre,  et les deux parties se sont accusées mutuellement à plusieurs reprises de violer la trêve.

Au début du mois, l'armée israélienne a déclaré avoir effectué une frappe aérienne visant un tunnel à la frontière entre la Syrie et le Liban, accusant le Hezbollah de l'utiliser pour la contrebande d'armes.

En janvier, Israël a déjà mené une série de frappes sur des itinéraires de contrebande à la frontière avec la Syrie, longue de 330 kilomètres, sans démarcation officielle. La groupe pro-iranien, qui a combattu aux côtés de Bachar el-Assad, contrôle une grande partie de cette frontière.

 

 

Avec AFP

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