Nucléaire iranien: la Chine va accueillir des discussions avec la Russie et l'Iran
Congrès national du peuple (CNP) à Pékin ©PEDRO PARDO/AFP

La Chine a annoncé qu'elle accueillerait vendredi à Pékin des représentants de la Russie et de l'Iran pour une réunion tripartite consacrée au nucléaire iranien.

Pékin, Moscou et Téhéran sont parties prenantes d'un accord international sur le sujet, conclu en 2015, dont les États-Unis se sont retirés unilatéralement.

"Les trois parties échangeront leurs points de vue sur le dossier du nucléaire iranien ainsi que sur d'autres questions d'intérêt mutuel", a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, mercredi, dans un communiqué.

Les participants à la réunion seront les vice-ministres des Affaires étrangères Ma Zhaoxu (Chine), Sergueï Riabkov (Russie) et Kazem Gharibabadi (Iran).

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a confirmé dans un communiqué la tenue de la rencontre, affirmant qu'elle porterait "sur les récents développements liés à la question nucléaire et à la levée des sanctions" imposées à l'Iran.

Ces entretiens "s'inscrivent dans le cadre des consultations permanentes de la République islamique d'Iran avec diverses parties" et permettront également d'aborder "les développements régionaux et internationaux", a-t-il souligné.

En 2015, l'Iran avait conclu un accord avec les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie pour encadrer son programme nucléaire.

Les tensions autour de ce programme, que les Occidentaux soupçonnent d'avoir des visées militaires malgré les démentis iraniens, se sont considérablement accrues durant le premier mandat du président américain Donald Trump, entre 2017 et 2021.

En 2018, M. Trump avait retiré son pays de l'accord, qui offrait à Téhéran un allègement des sanctions en échange d'un contrôle accru de ses activités nucléaires.

Après le retrait unilatéral de Washington, l'Iran est revenu sur ses engagements. Toutes les tentatives pour raviver l'accord ont échoué ces dernières années.

Avec AFP

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