Sleiman: L'équation \
Le président Joseph Aoun a reçu vendredi, l'ancien chef de l'Etat, Michel Sleiman ©Agence nationale d'information

À l’occasion de la 20e commémoration du 14 mars 2005, lorsque les Libanais s’étaient soulevés contre l’occupation syrienne, l’ancien président Michel Sleiman a rendu visite au chef de l’État, Joseph Aoun, pour un entretien autour de cette étape charnière pour le Liban.

Dans une déclaration à la presse, M. Sleiman a plus tard souligné l'importance du binôme “armée-peuple”. Il l’a considéré comme “essentiel pour la préservation de la stabilité du Liban", par opposition au triptyque que prônait le Hezbollah, "armée-peuple-résistance".

Il a rappelé la signification du 14 mars, journée commémorant, selon lui, “l’indépendance du Liban, lorsque l'armée s’est associée au peuple pour affirmer la souveraineté du pays”.

Selon M. Sleiman, cette harmonie est “cruciale pour l’avenir du pays, d’autant qu’elle a empêché le Liban de sombrer dans un chaos semblable à celui qui a affecté d’autres pays arabes”. Il a insisté sur le fait que l'armée libanaise, “à la différence des forces militaires dans d’autres États de la région, a toujours agi au service des citoyens et non d’un régime”.

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