Frappe israélienne sur Gaza-ville: 33 morts et 80 blessés, selon les secours
Des Palestiniens fouillent les abris détruits dans une école de l'UNRWA accueillant des déplacés, après une frappe israélienne dans le camp de réfugiés de Bureij, au centre de la bande de Gaza, le 7 mai 2025. ©Eyad Baba / AFP

La Défense civile palestinienne a donné mercredi un nouveau bilan d'une frappe israélienne à Gaza-ville, qui est désormais état d'au moins 33 morts et de plus de 80 blessés, dont une majorité d'enfants.

Cela en fait l'une des frappes les plus meurtrières dans la bande de Gaza depuis qu'Israël y a repris son offensive contre le mouvement islamiste palestinien Hamas le 18 mars, après deux mois de trêve.

"Au moins 33 (morts) et plus de 80 blessés, dont environ la moitié sont des enfants ainsi que plusieurs femmes", ont été transportés vers les hôpitaux al-Chifa et al-Ahli de Gaza-ville "à la suite de la frappe aérienne israélienne", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'avait toujours pas réagi près de quatre heures après l'annonce initiale de la frappe.

Un premier bilan fourni par M. Bassal avait fait état d'au moins 16 morts et de "dizaines" de blessés.

Selon lui, la frappe s'est produite dans l'après-midi dans le quartier d'al-Rimal quand un drone a largué un premier missile, suivi quelques instants plus tard d'un deuxième.

Cela porte à 59 le nombre de Palestiniens tués mercredi dans des frappes israéliennes dans le territoire palestinien, dont 48 dans Gaza-ville (nord), selon les chiffres fournis par la Défense civile.

"L'étendue et l'intensité des bombardements (israéliens aujourd'hui) révèlent une tendance évidente: cela n'est pas juste une guerre, c'est une campagne délibérée d'éradication", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

AFP

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