Cannes 2025: entre thriller, hommage et dystopie
L’acteur danois Claes Bang, l’actrice danoise Sidse Babett Knudsen et le réalisateur français Stéphane Demoustier posent lors du photocall du film L’Inconnu de la Grande Arche lors de la 78e édition du Festival de Cannes, le 17 mai 2025. ©Miguel MEDINA / AFP

Ce samedi à Cannes, le programme s’annonce dense avec trois films en compétition, dont Die, My Love, porté par Jennifer Lawrence et Robert Pattinson. À cela s’ajoute un hommage à Marcel Pagnol et un documentaire politique de Raoul Peck.

Casse-tête pour les festivaliers: trois films sont en compétition samedi à Cannes, dont le très attendu thriller Die, My Love porté par le duo de stars Jennifer Lawrence et Robert Pattinson, auxquels s’ajoute un documentaire de Raoul Peck résonnant avec l’actualité.
À noter également pour les nostalgiques, Marcel et monsieur Pagnol de Sylvain Chomet (Les Triplettes de Belleville), biopic animé de Marcel Pagnol en 1h30, autour notamment de ses souvenirs de cinéma, en Séance spéciale.

En compétition dans la soirée, le tapis rouge de Die, My Love (2h00) de la Britannique Lynne Ramsay (prix du scénario à Cannes en 2017 pour A Beautiful Day) devrait être particulièrement scruté, avec en vedette l’Américaine Jennifer Lawrence (Oscar 2013 de la meilleure actrice) et le Britannique Robert Pattinson, qui a entre autres incarné Batman à l’écran.
Peu d’éléments ont été partagés sur ce long-métrage, sinon qu’il met en scène «une mère luttant pour rester saine d’esprit alors qu’elle est atteinte de psychose (...) dans une région rurale isolée et oubliée».

Auparavant, deux autres films auront été projetés: Nouvelle Vague, film français de l’Américain Richard Linklater et Renoir de la Japonaise Chie Hayakawa.

Pas (encore) de favori 

Le premier (1h45, en salles en France le 8 octobre) retrace le tournage d’À bout de souffle de Jean-Luc Godard, figure phare de la Nouvelle Vague cinématographique française dans les années 1960.
Le second (1h56, en salles le 17 septembre) dresse le portrait d’une fille de 11 ans, entre son père hospitalisé et sa mère débordée, dans le Tokyo de l’été 1987.

Dans Orwell: 2+2=5 (1h59), le documentariste haïtien Raoul Peck plonge lui dans les derniers mois de la vie de George Orwell et dans sa dystopie visionnaire 1984. Publiée en 1949, l’œuvre, qui traite d’un régime autoritaire fondé sur la surveillance de masse, résonne particulièrement à l’aune de l’actualité politique et technologique de 2025.

La journée sera également l’occasion d’un premier hommage au Français Marcel Pagnol (1895-1974), écrivain et cinéaste du midi de la France, président en 1955 du jury cannois qui a remis la toute première Palme d’or de l’Histoire.
La copie restaurée d’un de ses films, Merlusse (1935), sera aussi projetée dans la section Cannes Classics, consacrée au cinéma de patrimoine, mercredi.

Au total, 22 films sont en compétition pour la Palme d’or, dont six ont été projetés sans qu’un premier favori ne se dégage. Le palmarès du jury présidé par Juliette Binoche, actrice française à l’aura internationale, sera dévoilé le 24 mai.

Par Raphaëlle Peltier / AFP

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