Nawaf Salam au Sommet arabe: Le Liban a ouvert une nouvelle page de son histoire
«Israël viole chaque jour notre souveraineté» dénonce Nawaf Salam au Sommet de Bagdad. ©Al Markazia

Depuis Bagdad, où se tient ce samedi le 34ᵉ Sommet arabe, le Premier ministre, Nawaf Salam, a affirmé que le Liban avait ouvert une nouvelle page de son histoire.

«Nous nous réunissons aujourd’hui alors que le Liban entame une nouvelle étape, marquée par le rétablissement de la souveraineté de l’État sur l’ensemble de son territoire, la réaffirmation de l’indépendance de la décision en matière de guerre et de paix, ainsi que la poursuite des réformes», a-t-il déclaré en ouverture de son allocution.

Concernant le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024 entre le Liban et Israël, M. Salam a rappelé l’engagement de son pays à respecter l’accord, tout en dénonçant les représailles israéliennes.

«Nous faisons face à des violations quotidiennes de notre territoire par Israël, ainsi qu’à l’occupation continue de plusieurs sites. L’absence d’obligation de rendre des comptes permet à Israël de poursuivre ses violations», a-t-il déploré.

Le chef du gouvernement a appelé les pays arabes à «faire pression sur la communauté internationale afin qu’Israël se retire de l’ensemble des territoires libanais occupés». Et d’ajouter: «La solidarité arabe avec le Liban et le soutien à la reconstruction sont profondément appréciés.»

Il a également condamné «la politique israélienne de massacre systématique et de destruction massive à Gaza», réaffirmant le soutien du Liban à la cause palestinienne.

Dans ce contexte, il a défendu la présence des Palestiniens sur leur terre, notamment à Gaza et en Cisjordanie. «Nous rejetons toutes les tentatives de transfert, de déplacement ou d’installation des Palestiniens dans d’autres pays. Nous insistons sur leur droit au retour.»

Concernant la levée des sanctions contre la Syrie, M. Salam a assuré qu’elle «aurait des répercussions positives sur le Liban», tout en soulignant les efforts déployés pour contrôler la frontière syro-libanaise.

Il a enfin salué la profondeur des relations historiques entre le Liban et l’Irak, les qualifiant d’«importantes et solides»: «L’Irak a toujours été aux côtés du Liban dans les moments les plus difficiles.»

En conclusion de son discours, le Premier ministre a réitéré son appel à la communauté internationale: «Nous appelons à faire pression sur Israël pour qu’il cesse son agression et se retire du territoire libanais.»

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