
À Rome, le président Joseph Aoun s’est entretenu samedi avec la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, qui l’a reçu dans son bureau, puis avec le président italien, Sergio Mattarella.
Accompagné de son épouse, Nehmat, le chef de l’État était arrivé un peu plus tôt à la base militaire de Ciampino pour représenter le Liban à l’intronisation du pape Léon XIV, prévue dimanche avant midi sur la place Saint-Pierre, au Vatican.
Dans une déclaration faite à sa descente d’avion, il a affirmé: «Je retourne au Saint-Siège après avoir participé aux adieux de Sa Sainteté le pape François, pour assister à un nouveau moment historique avec l’ouverture du pontificat de Sa Sainteté le pape Léon XIV. Il ne s’agit pas d’une simple participation protocolaire, mais d’une confirmation des liens profonds et des relations solides entre le Liban et le Saint-Siège.»
Le chef de l’État a souligné la diversité communautaire d’un Liban qui restera, plus que jamais, fidèle à sa mission historique de liberté et de pluralisme. «Le Liban demeurera un modèle à suivre, un exemple de coexistence et de résilience», a-t-il affirmé.
M. Aoun a également rappelé que le Liban «montre au monde que le dialogue n’est pas un simple slogan, mais une voie qui exige une volonté ferme, fondée sur la dignité, la justice et la paix — des droits fondamentaux pour tous, et non des privilèges».
«Ces principes sont universels et s’appliquent à tout être humain, indépendamment de sa foi ou de son identité», a-t-il poursuivi.
Dans un discours prononcé devant une délégation des Églises orientales, le nouveau pape a notamment déclaré que «la paix au Liban ferait partie de ses préoccupations, et que le Saint-Siège resterait au service de ce noble objectif».
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