
Une conférence agricole intitulée «L’agriculture, pouls de la Terre» s’est tenue mercredi, rassemblant des figures politiques, agricoles et économiques clés pour discuter des défis et de l’avenir du secteur agricole libanais.
Lors de la session d’ouverture, Charles Arbid, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a souligné la faible contribution du secteur agricole au PIB, qu’il a attribuée à des faiblesses systémiques, à un manque de soutien gouvernemental et à la nécessité urgente de réformes structurelles pour assurer sa durabilité.
Le ministre de l’Agriculture, Nizar Hani, a saisi cette occasion pour annoncer le lancement d’une campagne nationale portant le nom de la conférence, qu’il a décrite comme un cadre global destiné à stimuler la croissance agricole. «L’agriculture n’est pas seulement un métier, a-t-il déclaré, c’est la base de la sécurité alimentaire et du développement économique.»
Le plan du ministère, selon Hani, répond à des défis multiples: le changement climatique, les conséquences des conflits et l’absence de stratégies intégrées. Il a insisté sur une approche fondée sur l’action systématique et l’intégration pour restaurer le rôle stratégique de l’agriculture dans le pays.
Il a également mis en avant le renforcement des capacités des laboratoires scientifiques libanais via des partenariats internationaux, notamment pour mieux contrôler les pesticides et favoriser des pratiques agricoles plus sûres.
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