
Un rapport publié par le site américain World Population Review met en évidence de profondes disparités entre les pays arabes en matière d’accès à une eau potable «sûre et correctement gérée». Si certains États du Golfe caracolent en tête, le Liban, lui, affiche des résultats préoccupants.
En tête du classement régional, le Koweït atteint un taux de couverture de 100%, suivi du Bahreïn (98,9%). Fait notable, la Syrie, malgré plus d’une décennie de guerre, parvient à assurer un accès sécurisé à une eau correctement traitée à 91,49% de sa population.
À l’autre bout du spectre, le Liban ne garantit l’accès à une eau potable gérée de façon sûre qu’à 47,7% de sa population, selon le rapport. Une statistique alarmante, d’autant plus préoccupante dans un pays où les infrastructures publiques se détériorent.
Si le Liban reste relativement bien desservi en matière d'accès aux sources d'eau, la gestion du traitement et de la distribution pose de sérieux défis en matière de santé publique et de sécurité hydrique.
L’Irak (59,74%) et le Soudan (10,26%) figurent également parmi les pays les moins performants de la région. Quant à l’Arabie saoudite, l’Égypte, la Libye, les Émirats et le Yémen, le rapport indique une absence de données précises sur la qualité de la gestion de l’eau, bien que l’accès aux sources d’eau y soit relativement élevé.
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