
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Union européenne (UE) ont organisé un atelier inédit dédié à l’intégration de l’intelligence artificielle dans la viticulture durable. En collaboration avec le ministère de l’Agriculture et l’Institut national de la vigne et du vin (INVV), plus de 70 petits producteurs ont exploré l’usage de l’IA et de la robotique pour améliorer la qualité, la durabilité et la compétitivité du vin libanais.
Des sessions techniques ont permis aux participants de découvrir des logiciels innovants, des outils d’analyse, ainsi que les standards environnementaux exigés pour accéder aux marchés d’exportation. Les viticulteurs ont aussi partagé les défis qu’ils affrontent, comme la crise énergétique, les pénuries d’eau, ou encore l’impact de l’instabilité politique sur la production.
L’événement s’inscrit dans une stratégie plus large soutenue par la BERD et financée par l’UE, visant à appuyer les PME libanaises à travers la transformation numérique, la transition verte et le soutien à l’innovation. Depuis 2018, plus de 330 entreprises locales ont bénéficié de cette assistance.
Rappelons que depuis le lancement de ses opérations au Liban, la BERD a investi plus de 860 millions d’euros, en mettant l’accent sur le renforcement de la compétitivité du secteur privé, le soutien aux énergies durables, ainsi que l’amélioration de la qualité et de l’efficacité des services publics.
Les responsables présents, notamment le ministre de l’Agriculture, Nizar Hani, le directeur de l’INVV, Zafer Chaoui, et des représentants de l’UE, ont tous souligné l’importance de ces nouvelles approches pour bâtir une industrie viticole résiliente, compétitive et tournée vers l’avenir.
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