
Le Comité de reconstruction de Beyrouth a publié des statistiques préliminaires sur les dégâts causés par les frappes aériennes israéliennes menées jeudi dans la banlieue sud de la capitale. Ces chiffres révèlent une destruction massive touchant plusieurs quartiers, notamment des immeubles résidentiels, des institutions et des biens privés.
Selon la première évaluation du comité, neuf immeubles ont été totalement détruits et 71 autres ont subi des dommages de gravité variable. Les frappes ont également touché 177 institutions et 50 véhicules, illustrant l’ampleur des pertes matérielles.
Les zones les plus durement touchées sont Al-Rouweis, Sainte-Thérèse, Al-Kafa’at et Al-Qaim. En plus des habitations, l’infrastructure a été durement touchée.
À Al-Rouweis, deux immeubles ont été rasés et plus d’une centaine d’unités résidentielles endommagées. Dans le quartier de Sainte-Thérèse, plus de 30 immeubles ont subi des dégâts, avec plus de 300 unités d’habitation partiellement ou entièrement détruites. À Al-Kafa’at, trois immeubles ont été détruits et plus de 190 unités d’habitation fortement endommagées, dont la Fondation Al-Kafa’at, une organisation de développement à but non lucratif spécialisée dans la réhabilitation et l’éducation. Enfin, à Al-Qaim, deux immeubles ont été entièrement détruits et plus de 330 unités d’habitation endommagées.
Commentaires