
Dans la nuit de jeudi à vendredi, Israël a ciblé plusieurs sites nucléaires en Iran, dont trois considérés comme les plus stratégiques: Natanz (enrichissement), Khondab (conversion) et Arak (réacteur à eau lourde). L’AIEA confirme les frappes, mais rassure: aucune hausse de radiation n’a été détectée, ni à Natanz, ni à la centrale civile de Bushehr.
Israël a lancé, dans la nuit de jeudi à vendredi, une vaste offensive nocturne contre l’Iran dans l’objectif déclaré de neutraliser la menace nucléaire iranienne. L’opération est baptisée «Rising Lion» (Le lion se lève). Elle est destinée à frapper une centaine de cibles en Iran, parmi lesquelles de nombreuses installations du programme nucléaire.
Au cœur de l’attaque, Natanz, principal site iranien d’enrichissement d’uranium, capable d’atteindre un taux de 60%. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a confirmé que Natanz a bien été touché, tout en rassurant: aucune fuite radioactive n’a été détectée.
Non loin de là, dans la région d’Arak, le centre de Khondab, spécialisé dans la conversion de l’uranium, a subi d’importants dégâts matériels, selon les images de la télévision d’État iranienne. Le site d’Arak, qui abrite un réacteur à eau lourde, utilisé dans la fabrication possible de plutonium, a également été touché, mais les autorités restent discrètes sur l’étendue des destructions.
Plusieurs autres installations associées à la recherche ou en soutien au programme nucléaire ont été visées. Des explosions ont été signalées dans les environs d’Isfahan, de Khorramabad et autour de Parchin. Ces sites, bien que secondaires, jouent un rôle essentiel dans le développement scientifique et technique du programme.
Du côté civil, la centrale iranienne de Bushehr, sous contrôle de l’AIEA, n’a été affectée par aucun impact. L’agence internationale assure qu’aucune augmentation des radiations n’a été constatée, ni à Natanz, ni à Bushehr, soulignant ainsi l’absence de danger immédiat pour l’environnement et la population.
Ces frappes arrivent quelques heures seulement après l’adoption, le 12 juin, d’une résolution de l’AIEA pointant du doigt l’Iran pour son manque de coopération et son enrichissement à un niveau proche de l’usage militaire, une première en vingt ans.
Ce que doivent retenir nos lecteurs
Sites frappés: Natanz, Khondab, Arak, Isfahan, Khorramabad, Parchin
Pourquoi ces sites: Enrichissement d’uranium, conversion, recherche nucléaire
Confirmation: l’AIEA confirme les frappes, sans fuite radioactive
Date et contexte: le 13 juin 2025, après la censure AIEA du 12 juin
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