
Le commandant du secteur ouest de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le général Nicola Mandolesi, a réaffirmé son engagement à préserver la stabilité et la sécurité le long de la Ligne bleue, en coordination étroite avec l’armée libanaise.
Dans une déclaration officielle publiée lundi par son bureau d’information, le secteur ouest de la Finul a indiqué qu’au cours des derniers jours, la collaboration renforcée entre les Casques bleus et les Forces armées libanaises (FAL) a permis de mener une série d’opérations conjointes au Liban-Sud. Des patrouilles de reconnaissance, des inspections de tunnels suspects et la relocalisation d’un poste d’observation militaire à Boustane (Tyr) ont notamment été menées dans le cadre d’un effort accru de sécurisation de la zone.
«La surveillance des violations de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies demeure au cœur des priorités du contingent, avec pour objectif d’anticiper toute escalade et de prévenir les tensions sur cette ligne de démarcation sensible», peut-on lire dans le texte.
La Finul a également démontré sa capacité d’intervention rapide face aux urgences locales. Dernier exemple en date: un incendie de brousse signalé à Tebnine, maîtrisé sans dommage grâce à une coordination efficace avec les autorités civiles libanaises. Un épisode qui illustre, selon le commandement, la réactivité et la préparation de la force onusienne face aux imprévus.
Au-delà de l’aspect militaire, le secteur ouest de la Finul «poursuit aussi son engagement au service des communautés locales», précise le communiqué. Et de souligner qu’«en assurant la sécurité des zones agricoles, les interventions conjointes ont permis à de nombreux agriculteurs de cultiver, à nouveau, leurs terres en toute sérénité, soulignant le rôle déterminant des forces déployées dans la préservation des moyens de subsistance».
Le général Mandolesi a, dans ce contexte, appelé les communautés à «faciliter la liberté de mouvement des soldats de la paix», condition indispensable, selon lui, à l’efficacité des opérations sur le terrain.
On rappelle, à cet égard, que ces derniers mois les Casques bleus ont, à plusieurs reprises, été interceptés par des habitants de localités du Liban-Sud, hostiles à leur circulation non accompagnée dans les villages.
Les protestations visaient principalement les patrouilles opérant sans la présence des FAL, perçues localement comme une garantie de coordination et de respect de la souveraineté.
Tensions sur le terrain
Dimanche, peu après minuit, les environs de la localité de Aïtaroun ont été la cible de tirs de ratissage effectués au moyen de mitrailleuses, en provenance de positions israéliennes situées au-delà de la Ligne bleue.
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