
La desserte par Air France de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis est suspendue au moins jusqu'à mardi inclus en raison du conflit au Moyen-Orient, a annoncé lundi la compagnie aérienne, qui a aussi prolongé la suspension de la ligne vers Tel-Aviv.
«En raison de la situation actuelle, la compagnie a décidé d'annuler ses vols de et vers Dubaï et Ryad jusqu’au mardi 24 juin inclus», a indiqué un porte-parole à l'AFP.
Entrée en vigueur dimanche et courant initialement jusqu'à lundi, cette suspension concerne deux rotations par jour depuis Paris-Charles-de-Gaulle : une vers la mégalopole émiratie et une autre vers la capitale saoudienne.
«Les clients dont le vol est annulé ont été informés. Ils peuvent modifier sans frais leur voyage ou demander un avoir ou un remboursement intégral dans le cas où ils ne voyageraient plus», a souligné Air France.
Parallèlement, le transporteur français a indiqué lundi qu'il prolongeait «la suspension de ses liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Tel-Aviv (Israël) jusqu’au lundi 14 juillet 2025 inclus», et ce «en raison de la situation sécuritaire à destination».
«La reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place», a souligné Air France, qui avait annoncé cette mesure le 13 juin «jusqu'à nouvel ordre» après le déclenchement de l'offensive israélienne sur l'Iran.
Le transporteur a rappelé que «la sécurité de ses clients et de ses équipages est sa priorité absolue. La compagnie suit en permanence l’évolution de la situation géopolitique des territoires desservis et survolés par ses appareils afin d’assurer le plus haut niveau de sûreté et de sécurité des vols».
Les vols vers Beyrouth et Tel-Aviv exploités par Transavia, la «low cost» du groupe Air France-KLM, sont pour leur part respectivement suspendus jusqu’au 30 juin et 7 septembre inclus, a déclaré lundi un porte-parole de la compagnie à l'AFP.
Dimanche, British Airways avait annulé ses vols entre l'aéroport londonien de Heathrow et ceux de Dubaï et Doha, après les bombardements par les États-Unis de sites nucléaires en Iran.
Cette entrée dans le conflit, lancé une semaine plus tôt par Israël, a fait craindre des représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient, en particulier des bases militaires situées dans les monarchies du Golfe.
Avec AFP
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