Réactions internationales après des tirs de missiles iraniens sur une base américaine au Qatar
Des militaires américains et qataris attendent le président américain Donald Trump sur la base aérienne d'Al-Udeid, au sud-ouest de Doha, le 15 mai 2025. ©Brendan Smialowski / AFP

Les tensions ont grimpé en flèche dans le Golfe lundi après que l’Iran a lancé une salve de missiles sur la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, qualifiant cette attaque de «riposte puissante» aux récentes frappes américaines contre ses installations nucléaires.

L'Arabie saoudite, chef de file des pays du Golfe, a fermement condamné l'attaque de missiles iraniens contre une base américaine au Qatar voisin, en la qualifiant d'«agression» injustifiable.

Le royaume «condamne et dénonce avec la plus grande fermeté l'agression menée par l'Iran contre l'État frère du Qatar, considérée comme une violation flagrante du droit international et des principes de bon voisinage, ce qui est inacceptable et injustifiable en toutes circonstances», a affirmé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les Émirats arabes unis ont fermement condamné l'attaque iranienne de missiles contre une base américaine au Qatar, la qualifiant de «violation flagrante» de la souveraineté du pays du Golfe.

Les Émirats «condamnent avec la plus grande fermeté le ciblage par les Gardiens de la révolution iraniens de la base aérienne d'Al Udeid, dans l'État frère du Qatar, considérée comme une violation flagrante de la souveraineté et de l'espace aérien du Qatar», a affirmé le ministère émirati des Affaires étrangères dans un communiqué.

La France a alerté sur "un risque d'un embrasement généralisé" au Moyen-Orient, après une attaque iranienne contre une base militaire américaine au Qatar, appelant une nouvelle fois "au retour à la négociation" pour mettre fin au conflit entre Israël et l'Iran.

"C'est une escalade dangereuse dans laquelle l'Iran porte une lourde responsabilité. C'est un engrenage de violence qui place la région devant le risque d'un embrasement généralisé, qui aurait des répercussions très graves jusque chez nous", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur France 2.

Avec AFP

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