La grève des fonctionnaires de l’administration publique commence à avoir des répercussions concrètes sur l’économie. Dans un communiqué publié lundi, le président du syndicat des importateurs de produits alimentaires, Hani Bohsali, a mis en garde contre les conséquences du mouvement social sur l'activité du port de Beyrouth. Il pointe notamment les retards dans le traitement des dossiers d’importation, qui nécessitent l’aval de différentes administrations publiques, ce qui freine la mise en circulation des marchandises sur le marché libanais.
M. Bohsali affirme que «les stocks actuels sont suffisants pour ne pas menacer la sécurité alimentaire». S’il se veut rassurant quant à l’approvisionnement à court terme, il insiste toutefois sur l’urgence de débloquer la situation. «Nous sommes en pleine saison estivale, avec une forte hausse sur la demande de nombreux produits alimentaires. Il est impératif d’assurer un flux d’approvisionnement régulier», a-t-il déclaré.
Il alerte aussi sur la vulnérabilité de certains produits sensibles, comme les denrées réfrigérées, qui risquent de se détériorer si elles restent trop longtemps dans les installations portuaires.
M. Bohsali appelle ainsi une nouvelle fois à une solution rapide et durable à la crise du secteur public, afin de garantir le bon fonctionnement des administrations, notamment celles opérant au sein du port de Beyrouth – infrastructure névralgique pour l’économie du pays.
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