
Toujours invaincu, le Liban poursuit sa démonstration dans la Coupe de Beyrouth. Cette fois, c’est la Syrie qui a subi la loi des hommes de Perisic, battus sans appel… malgré un score flatteur.
Trois sur trois pour les Libanais! En pleine montée en régime avant la Coupe d’Asie à Jeddah, la bande à Miodrag Perisic continue d’envoyer des signaux forts. Après la Jordanie et l’Iran, c’est la Syrie qui a goûté à l’efficacité et à la profondeur du banc libanais. Un succès net, acquis sans s’affoler, dans une salle Nouhad Naufal encore bien garnie: 79-69 au buzzer final, avec une impression de totale maîtrise.
Un match jamais vraiment en danger
Le Liban a mené de bout en bout, ou presque. Après un premier quart tranquille (17-12), les hommes en rouge ont accéléré avant la pause, bien aidés par la justesse d’Ali Mezher et l’activité de Youssef Khayat (43-36 à la mi-temps). Même quand la Syrie s’est accrochée au score, la réponse libanaise a toujours été immédiate. Intensité défensive, variations offensives, et surtout une alchimie collective déjà bien en place.
Khayat taille patron
Encore une fois, Youssef Khayat a montré pourquoi il est au cœur du projet. Propre, puissant et constant, l’ailier formé au Michigan termine meilleur marqueur avec 17 points, 7 rebonds et 2 contres, tout en s’imposant comme le référent athlétique de cette équipe new-look. Mention spéciale à Sergio Darwich (11 points, 7 rebonds, 3 passes), Ali Mezher (11 points, 5 passes), et au naturalisé Dedric Lawson (10 points, 6 rebonds), toujours aussi précieux dans les petits détails.
La Syrie accrocheuse, mais dépassée
Côté syrien, on a tenté, souvent avec cœur, mais rarement avec précision. Anthony Bakar (14 points) et le meneur américain Kerron DeShields (13 points, 7 passes) ont essayé d’instiller du rythme, sans grande réussite. Le secteur intérieur a souffert face à la densité libanaise, malgré les efforts de Mohammad Aatli (10 points, 6 rebonds, 3 contres).
Perisic fait tourner, la machine répond
Le sélectionneur serbe Miodrag Perisic profite à plein de cette Coupe de Beyrouth pour tester ses options. Sans Ali Haidar, ni Omar Jamaleddine, ni Hayk Gyokchyan, le technicien donne du temps de jeu à tout le monde… et ça répond présent. L’équipe libanaise impressionne par sa discipline et sa rigueur défensive (45 rebonds, 20 passes, 7 interceptions), malgré un manque d’adresse à trois points (7 sur 29).
Dernière marche avant la finale
Avec cette troisième victoire de rang, le Liban file vers la finale de dimanche contre l’autre invaincu du tournoi: l’Égypte. Un vrai test avant de boucler cette préparation en beauté. En attendant, les supporters peuvent savourer: leur équipe monte en puissance, au moment où ça commence à vraiment compter.
Commentaires