L'actrice Gina Carano et Disney règlent un conflit très médiatisé
Une personne regarde le sabre laser du personnage Dark Vador des films «Star Wars: The Empire Strikes Back» et «Return of the Jedi» lors d’une présentation à la presse d’objets de cinéma destinés à être mis aux enchères, à Londres, le 6 août 2025. ©Niklas HALLE'N / AFP

L’ancienne actrice de The Mandalorian, Gina Carano, a trouvé un accord avec Disney dans le cadre de sa plainte pour licenciement abusif. Le règlement met fin à un litige marqué par des polémiques sur ses prises de position publiques.

Une ex-actrice de l'univers Star Wars qui avait porté plainte contre Disney pour licenciement abusif, motivé selon cette supportrice de Donald Trump par ses prises de position sur l'Holocauste, la pandémie de Covid-19 ou les droits des personnes transgenres, a conclu un accord avec le studio, a-t-on appris jeudi.
Gina Carano avait un rôle récurrent dans la série The Mandalorian, tirée de l'univers Star Wars, avant d'être limogée par Disney en 2021.
L'entreprise avait annoncé se séparer de cette comédienne spécialiste des arts martiaux à cause de ses «messages odieux et inacceptables» sur les réseaux sociaux, «dénigrant des personnes sur la base de leur identité culturelle et religieuse».
Jeudi, un porte-parole de Lucasfilm, filiale de Disney, a annoncé que le studio était «parvenu à un accord avec Gina Carano pour résoudre les litiges liés à son litige en cours».
Dans un communiqué envoyé à l'AFP, Disney a indiqué avoir «hâte de trouver l'occasion de travailler avec Mme Carano dans un futur proche».
Les détails de l'accord n'ont pas été divulgués.
Sur les réseaux sociaux, Gina Carano avait notamment fait un rapprochement entre le fait d'être un conservateur aux États-Unis et le fait d'être juif dans l'Allemagne nazie.
«Les soldats nazis pouvaient facilement rassembler des milliers de Juifs», car «le gouvernement faisait en sorte que leurs propres voisins les détestent simplement parce qu'ils étaient Juifs», avait-elle écrit sur X. «En quoi cela diffère-t-il de la haine de quelqu'un pour ses opinions politiques?»
Elle avait accompagné cette publication d'une photo de femme juive battue sous le régime de Hitler.
L'actrice s'était également moquée dans un autre message d'une personne portant plusieurs masques pendant la pandémie de Covid-19.
Elle avait aussi suscité la polémique en adoptant «boop/bop/beep» comme pronoms sur ses réseaux sociaux, une décision assimilée par ses détracteurs comme une pique envers les personnes transgenres.
Dans sa plainte, soutenue et financée par le réseau X, propriété d'Elon Musk, elle expliquait avoir été harcelée en ligne par des «extrémistes de gauche», et estimait que son employeur a terni sa réputation et réduit ses chances de travailler dans l'industrie audiovisuelle.

Avec AFP

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