Joseph Aoun: Dans la lutte contre la corruption, nul n’est au-dessus de la loi
Le président Joseph Aoun est arrivé mardi à l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger, pour une visite officielle. ©Al Markazia

Le président Joseph Aoun a réaffirmé mardi sa détermination à œuvrer pour l’édification d’un État, assurant que la décision prise à ce niveau est «sans retour» et que «personne n’est au-dessus de la loi, dans le cadre du processus de lutte contre la corruption».

S’exprimant devant une délégation estudiantine de la Fondation maronite dans le monde, Joseph Aoun a affirmé son engagement à «restaurer la confiance entre le peuple libanais et l’État, ainsi qu’entre l’État et la communauté internationale», dans le but de remettre le pays sur les rails.

«Dans la lutte contre la corruption, personne n’est intouchable. Tous les tabous sont tombés, et la décision prise à ce niveau est irrévocable», a-t-il insisté.

«Le gouvernement a engagé des réformes économiques dès qu’il a obtenu la confiance du Parlement. Ces réformes incluent la lutte contre la corruption, le renforcement de l’indépendance de la justice et la réforme du secteur bancaire. L’objectif est de remettre l’État sur la bonne voie», a-t-il poursuivi, estimant que «des signes positifs commencent à émerger». «De nombreuses étapes restent à franchir, mais nous les aborderons progressivement», a promis M. Aoun.

Il a laissé entendre que le processus ne sera pas de tout repos, en raison de parties que le projet d’édification d’un État lèse. Joseph Aoun ne les a cependant pas citées. «Malheureusement, a-t-il dit, certains agissent, poussés par certains intérêts, pour nuire au Liban. Ces forces sont l’antithèse de l’État: si l’État se redresse, elles disparaîtront. Il est donc essentiel d’être immunisés contre cette réalité».

«Mais aujourd’hui, une décision ferme a été prise, et le Liban est remis sur la bonne voie» a-t-il insisté, en rappelant que «le pays a été abandonné pendant près de 40 ans».

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